















|
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 | Histoire, institution |
A
- P. ARTZI, “The Middle-Assyrian Kingdom as Precursor to
the Assyrian Empire", RAI 39, p. 3-6: l'a. analyse l'expansion
assyrienne du milieu du IIe millénaire à travers les deux siècles de
campagnes militaires (1466-1250) et la volonté hégémonique qui en
découle, annoçant l'empire.
C
- E. CANCIK-KIRSCHBAUM, “Rechtfertigung von politischem
Handel in Assyrien im 13./12. Jh. v.Chr.", in: Fs Röllig, p.
69-77: analyse des Annales de Tiglat-phalazar Ier (fin XIIe s.) et de
l'épopée de Tukulti-Ninurta (fin XIIIe s.), pour montrer que les actes
politiques royaux y sont présentés non pas seulement comme des exemples
historiques, mais comme des modèles de référence, justifiant une
conception militaire du pouvoir dans laquelle la domination assyrienne
issue des guerres de conquête est présentée comme une entreprise de
pacification.
- EADEM, “Nebenlinien des assyrischen
Königshauses in der 2. Hälfte des 2. Jts. v. Chr.", AOF 26, 1999,
p. 210-222: la reconstruction de la généalogie des rois assyriens montre
que la monarchie repose sur un principe de transmission du pouvoir à
l'intérieur de la famille. Les frères du souverain et leur descendance
constituaient de grandes “maisons" qui fournissaient l'élite de
l'administration étatique. L'influence de ces collatéraux dans la vie
politique et institutionnelle est illustrée par les exemples de
Ilî-ipadâ, Bêr-nâdin-ahhê et Bâbu-aha-iddina.
- EADEM, "Organisation und Verwaltung von
Grenzgebieten in mittelassyrischer Zeit: die Westgrenze", RAI 44, vol.
2, p. 5-8: l'organisation administrative du royaume subit des
modifications fondamentales au cours du XIIe s. av. J.-C. Les districts
périphériques sont remplacés par de petits Etats clients qui se
définissent géographiquement dans la titulature de leurs rois.
L'ambition d'un pouvoir universel exprimée par le titre šar kiššati
échoua à cause de l'incapacité des souverains assyriens à maintenir
durablement l'autorité impériale dans les zones de marche du royaume.
- EADEM, Die Assyrer, Geschichte,
Gesellschaft, Kultur, Munich, 2003, 128 p.: manuel d'introduction à
l'histoire des Assyriens depuis le début du IIe millénaire jusqu'à la
chute de l'empire au VIIe s.
D
- V. DONBAZ, “The Date of the Eponym Nabû-bêla-usur", in: Fs
Garelli, p. 73-80: éd. de 3 tablettes méso-assyriennes permettant de
placer l'éponyme Nabû-bêla-usur sous le règne de Salmanazar Ier et non
de Tukulti-Ninurta Ier.
F
- H. FREYDANK, Beiträge zur mittelassyrischen Chronologie und
Geschichte, Schriften zur Geschichte und Kultur des Alten Orients
21, 1991, 227 p., index: faute de liste d'éponymes mésoassyriens, la
chronologie de cette époque est reconstruite à partir des documents
datés des 300 noms de lîmu connus depuis Salmanazar jusqu'à
Tiglath-phalazar. Le but de cette démarche est de reconstituer les
structures sociales et les comportements économiques.
- IDEM, “Zum mittelassyrischen Königsbrief KBo XXVIII 61-64",
AOF 18/1, 1991, p. 23-31: étude d'une lettre expédiée par
Tukulti-Ninurta Ier à un inconnu, et traitant des démêlés du roi avec
Babylone.
G
- A. K. GRAYSON, Assyrian Rulers of the Early First Millenium
B.C. (1114-895 B.C.), RIMA 2, 1990, xix + 425 p., bibliogr.:
translittération et traduction des inscriptions royales depuis
Tiglath-phalazar Ier jusqu'à Aššur-nasirpal II. Les textes attestent les
réformes de stratégie, de politique et d'administration opérées par les
souverains, et reprennent régulièrement les thèmes relatifs à la
reconstruction de la prospérité assyrienne et aux conquêtes militaires.
K
- C. KÜHNE, “Aspects of the Middle Assyrian Harbu Archive", SAAB
10/2, 1996, p. 3-7: l'analyse des restes d'une archive administrative de
Tell Chuêra (= Harbu) datant de la fin du règne de Tukulti-Ninurta Ier,
montre que le représentant du pouvoir central (bêl pahête) est
responsable de l'odre public, des transports, des grands travaux et de
l'encadrement des travailleurs. Un officier supérieur supervise la
région (pâhatâtu) sans empêcher pour autant les contacts directs avec la
capitale.
M
- P. MARELLO, "Les femmes et le palais", in: Fastes, p.
50-55: sur l'organisation du harem d'après l'édit de Tiglath-phalazar
Ier.
- M. G. MASETTI-ROUAULT, “Syriens et Assyriens dans la Djéziré,
XIVème-IXème siècle av. J.-C.", Subartu IV/2, 1998, p. 223-242: l'a.
retrace les relations politiques et l'implantation progressive des
Assyriens en Djéziré, constituant une véritable colonisation destinée à
éliminer les anciennes élites locales mitanniennes au profit des grandes
familles assyriennes. La décolonisation se manifeste par la création de
royaumes locaux araméens, selon un processus de “créolisation" déjà
constaté en Syrie occidentale ou dans la haute vallée de l'Euphrate avec
la réorganisation des états néo-hittites ou syro-hittites.
- D. MORANDI, "Stele e statue reali assire: localizzazione,
diffusione e implicazioni ideologiche", Mesopotamia 23, 1988,
105-155: les déplacements des stèles et des statues royales permettent
de reconstruire la progression des conquêtes assyriennes. L'a. examine
aussi les implications idéologiques de la statuaire, qui exalte la
personnalité du roi.
S
- H. SADER, "The Aramean Kingdoms of Syria. Origin and Formation
Processes", in: Syria, p. 61-76: les textes des annales royales
et l'archéologie montrent que les ahlamû sont des Araméens qui ont fondé
les Etats syriens attestés dès le Xe s. autour de l'Euphrate. Ils
s'installent pacifiquement vers les XIe-Xe s. en se regroupant par
clans, sans que soit attesté un processus de conquêtes militaires, sauf
pour Damas. Avec l'expansion territoriale, l'urbanisation et la royauté
héréditaire, le sentiment ethnique s'affaiblit à partir du Xe s. La
centralisation monarchique des IXe-VIIIe s. est marquée par la
construction de nouvelles capitales et une concentration du pouvoir
politique et administratif.
W
- Y. WU, “Did the Assyrian King List attempt to prove the
legitimacy of Šamši-Adad?", JAC 5, 1990, p. 25-37: la Liste
royale assyrienne, composée à l'époque médio-assyrienne, a été recopiée
souvent et longtemps après sa composition, d'où des erreurs dans la
généalogie de Šamši-Adad, dont le frère, Aminum, a été pris pour le père
de Sulili, premier roi de la dynastie paléo-assyrienne. Il n'y aurait
donc pas de falsification délibérée destinée à légitimer Šamši-Adad,
mais plutôt des maladresses de copistes.
Y
- S. YAMADA, “The Editorial History of the Assyrian King List",
ZA 84/1, 1994, p. 11-37: la structure littéraire hétérogène de la
Liste Royale assyrienne montre que l'œuvre n'a pas été composée en une
seule fois à l'époque méso-assyrienne, mais qu'elle résulte d'une
succession de rédactions et d'adjonctions s'étalant sur un millénaire à
partir du règne de Šamši-Addad. L'expression “fils de personne" et
l'absence de certains rois sur la liste reflèteraient un remaniement de
la Liste vers les XVIe-XVe s., après une période d'anarchie. La Liste
aurait été canonisée à partir du XIVe s. et mise à jour jusqu'à Sargon
II.
Z
- R. ZADOK, "Elements of Aramean Pre-History",
in: Fs
Tadmor, p. 104-117: point sur les éléments historiques, politiques
et linguistiques permettant de retracer la préhistoire araméenne, depuis
le milieu du XVIe s. jusqu'à 1111, date de la pacification de la
Djéziré, majoritairement araméenne, par Tiglath-phalazar.
 |
Géographie |
L
- J. LLOP, "Ein
weiterer Beleg für den mA Ortsnamen Sa-Sîn-rabi", NABU 2002/35:
MARV 3 1:I 1-9 et A 2824 publié par Donbaz montrent que la ville de
Sa-Sîn-rabi se trouve au sud de Kalhu.
N
- N. NA’AMAN, “Assyrian Chronicle Fragment 4 and the Location of
Idu", RA 88/1, 1994, p. 33-35: la restitution des ll. 11-12 de la
Chronique Assyrienne permet de situer la province d'Idu, à l'époque
médio-assyrienne, sur le Tigre au nord de Ninive.
 | Economie, droit, société |
A
- K. ABRAHAM, "The Middle Assyrian Period", in: Security,
p. 161-221: les contrats de prêt et les reconnaissances de dettes
documentent 3 types de sûretés: le gage (šapartu), la garantie
subsidiaire (kattû) et la garantie-ukâl. Outre l'étude des diverses
techniques mises en œuvre par le créancier pour obtenir l'exécution de
son obligation, l'a. s'intéresse aussi au contexte socio-économique de
l'asservissement pour dettes.
D
- S. DALLEY, compte rendu de R. Mattila, The King's Magnate
(SAAS 11, 2000), BiOr 58, 2001, p. 197-206: ce long compte rendu aborde
le débat entourant la traduction de lú sag = ša rêšên par "eunuque", en
relisant plusieurs textes habituellement compris en référence aux
castrats. Le § 15 LA in fine ne prévoit pas la castration de l'amant de
l'épouse adultère (ce qui romprait l'égalité des sanctions entre les
deux fautifs) mais une procédure spécifique, alternative à celle qui est
conduite par le roi. Si le mari mutile sa femme, il remet l'amant à un
officier-ša rêšên (tuâru ana ša rêšên, "livrer à un officier-ša rêšên"
et non pas "transformer en eunuque") agissant à la place du roi et
infligeant la même peine qu'à la femme. La même expression utilisée à
propos de la fausse accusation de sodomie (§ 20 LA) signifie que le
coupable sera remis à l'officier pour être astreint à la corvée. Le
paragraphe des édits du harem consacré au courtisan (mazziz pâni)
indique qu'il sera confirmé dans ses fonctions (MRR système II) et non
pas castré (Grayson). La fonction de ša rêšên ne pouvait être transmise
aux fils biologiques de l'officier, ce qui correspond à une pratique
connue en Babylonie (§ 186-187 CH) et en Assyrie, consistant à imposer
l'adoption des enfants des courtisans en leur interdisant une action en
recherche de paternité. Leur nomination à un office public tenait alors
compte de leurs aptitudes et non de leur ascendance, limitant ainsi les
intrigues de palais et le népotisme.
- K. DELLER, “The Assyrian Eunuchs and Their Predecessors", in:
Priests, p. 303-311: les expression ša rêšên turru/marruru dans
les LA et dans un édit du harem désignent la castration et laissent
supposer un sens dérivé et euphémistique pour rêšu, “tête", désignant
ici les testicules.
F
- J. FINCKE, “Noch einmal zum mittelassyrischen šiluhli", AOF
21/2, 1994, p. 339-351: le šiluhli des sources mésoassyriennes est,
comme le šelluhli des textes de Nuzi un travailleur agricole; le premier
est un semi-libre, attaché à la terre qu'il travaille, tandis que le
second est un homme libre.
- H. FREYDANK, “Drei Tafeln aus der Verwaltung des
mittelassyrischen Kronlandes", AOF 21/1, 1994, p. 13-30: transl.,
trad. et commentaire de 3 tablettes administratives trouvées à Assur
concernant la liquidation de stocks de céréales (pišerti karû’e). Ces
trois documents illustrent les relations qui unissent le pouvoir
politique central et les administrations provinciales.
- IDEM, “Gewänder für ein Dolmetscher", AOF 21/1, 1994,
p. 31-33: éd. d'un fragment de tablette dans laquelle le roi récompense
un interprète en lui offrant un vêtement.
- IDEM, Mittelassyrische Rechtsurkunden und Verwaltungstexte
III, WVDOG 92, Berlin, 1994, 82 p.: catalogue, copie et index de 86
tablettes d'Assur qui intéressent l'administration (listes de personnes,
gestion des stocks de céréales, contrats de travail) et le commerce
extérieur.
- IDEM, “Nachlese zu dem mittelassyrischen Gesetzen", AOF
21/2, 1994, p. 203-211: étude comparative des divers exemplaires des LA
par rapport à l'original de Berlin. L'a. relit notamment la tabl. E, qui
se rapporterait (§ 1) à certains groupes sociaux et (§§ 3-4) aux
conditions de versement du salaire de travailleurs, et la tabl. K.
- IDEM, “Zur Interpretation einer mittelassyrischen
Urkunde aus Tell Chuêra", AOF 26, 1999, p. 207-209: le texte
édité par C. Kühne (AOF 24) s'analyse comme un pense-bête administratif
rédigé par un “groupe de dix" personnes (ešertu), illustrant un aspect
du système de production et de distribution dans le cadre de
l'administration du temple.
G
- A. GHIROLDI, “Ruolo degli stranieri nei documenti economici
medio-assiri", EVO 12, 1989, p. 145-151: recherche sur l'insertion des
étrangers et leur statut aux XVe-XIIIe s., à partir de 200 textes
provenant d'archives administratives ou privées d'Assur. Ces documents
montrent la prédominance du groupe hourrite, notamment dans la fonction
publique, à côté de populations cassites, amorréennes ou occidentales.
H
- R. HAASE, "Grenzüberschreitungen im mittelassyrischen
Rechtsbuch", ZAR 3, 1997, p. 202-206: étude des §§ 8-9 et 12-15
de la tabl. B des LA. Les dommages causés aux délimitations de terrains,
envisagés par ces textes, ne sont pas considérés comme des sacrilèges,
au contraire de la situation prévalant dans certains autres droits
orientaux, notamment le droit biblique.
J
- S. JAKOB, Mittelassyrische Verwaltung und Sozialstruktur,
Untersuchungen, CM 29, 2003, lxi + 587 p.: synthèse sur
l'organisation administrative du royaume assyrien examinant les
différents secteurs de l'administration (administration centrale/locale,
justice, armée, diplomatie) et les types de fonctions, regroupés par
activités (agriculture, élevage, artisanat, commerce, culte). Les
structures mises en place à la suite de l'expansion territoriale sont
calquées sur le modèle de la ville d'Assur, et persisteront durablement
puisqu'on les retrouve à l'époque néo-assyrienne.
M
- D. MATTHEWS, "Middle Assyrian Glyptic from Tell Billa", Iraq
53, 1991, p. 17-42: les archives de Billa documentent l'utilisation des
sceaux pour contracter une obligation ou contester une revendication. Le
nombre de sceaux et la présence ou non de témoins dépendent du type
d'acte considéré et de ses conséquences.
- R. MATTILA, “Balancing the accounts of the Royal New Year's
reception", SAAB IV/1, 1990, p. 8-22: l'a. s'intéresse aux fêtes du
nouvel an d'après diverses sources administratives, sans doute des
listes de rations d'aliments ou de cadeaux distribués pour la réception
donnée à l'occasion des cérémonies du nouvel an royal dans la capitale.
O
- E. OTTO, "Die Rechtsintentionen des Paragraphen 6 der Tafel A
des mittelassyrischen Kodex in Tradition und Redaktion", UF 23,
1991, p. 306-314: le § 6 de la tablette A des LA doit être compris à la
lumière du § 9 de la tablette C+G des LA: LA A 6 est une formulation
elliptique de LA C+G 9, les deux textes exprimant la même règle: le
preneur à gage qui reçoit illicitement le gage d'une femme ou d'un
esclave doit le restituer. Ce rapprochement conduit à interpréter
ensemble les §§ 5-6 LA A, qui énoncent des règles complémentaires: le §
5 punit le vol commis chez un tiers, et le § 6 envisage le dépôt en gage
du bien volé (surqu) hors du domicile conjugal. Le gage est alors
illicite puisqu'il sert à dissimuler l'objet dérobé.
P
- E. PORADA, "Sidelights on Life in the 13th and 12th Centuries
B.C. in Assyria", in: Crisis Years, p. 182-187: l'analyse des
sceaux cylindres contemporains du règne de Ninurta-tukulti-Aššur
(1133-1132) atteste l'influence culturelle des Hourrites, déportés en
Assyrie depuis la fin du XIIIe s., à travers les représentations de
créatures monstrueuses ou démoniaques.
V
- P. VILLARD, “L'archivage public des contrats de vente
d'immeubles d'après les Lois assyriennes", NABU 1996/61: le § 6
tabl. B des Lois assyriennes impose la rédaction en trois originaux des
contrats de vente d'immeubles. Un exemplaire est destiné aux
officiers-qêpu, qui représentent le roi, un autre revient à l'acheteur à
titre de preuve de son acquisition. Le troisième serait attribué au
scribe de la ville, représentant les autorités municipales, et non pas
au vendeur, qui, en règle générale ne détient pas le contrat.
W
- F. A. M. WIGGERMANN, "Agriculture in the Northern Balikh Valley.
The Case of Middle Assyrian Tell Sabi Abyad", in: Rainfall, p.
171-231: cette synthèse sur l'agriculture assyrienne dans la région nord
du Balih évoque l'irrigation et la culture pluviale, les zones
agricoles, la production agricole, les rendements et les surplus,
l'élevage et développe également la conception locale des fondements
cosmiques de l'agriculture. L'unité rurale d'habitation, le dunnu,
abrite 2 types de dépendants: 400 šiluhlu, partie non-libre de la
population (100 familles), reçevant des rations et utilisant 500 ikû de
terre, dont la moitié est cultivée chaque année; 440 fermiers âlayu (110
familles) cultivant env. 1260 ikû, et qui produisent leurs propres
moyens de subsistance sur leur tenure. Le rendement annuel (421 kg/ha,
soit 1:7.35) est très inférieur aux résultats actuels mais plutôt
meilleur que ce que produit l'agriculture en dry-farming de Dur-katlimmu
(en moyenne 1:3). L'intensité du travail est faible (un travailleur
consacre 3/7e de son temps à la production agricole). Un quart des
surplus est stocké, le reste est utilisé pour l'approvisionnement d'Aššur,
du vice-roi, de l'armée, pour les distributions de rations et pour
nourrir le bétail. L'a. joint l'éd. en copies et trs des tablettes de
Tell Sabi Abyad utilisées pour cette étude.
 | Sources, linguistique |
C
- E. CANCIK-KIRSCHBAUM,
Die Mittelassyrischen Briefe aus Tell Šêh Hamad, Berichte der
Ausgrabung Tall Šêh Hamad/Dûr-katlimmu 4, Texte 1, Berlin, 1996, xl
+ 245 p., 46 pl.: éd. de 46 lettres médio-assyriennes provenant du Tell
Šêh Hamad, l'ancienne Dûr-Katlimmu. Très bonne introduction au genre des
“lettres médio-assyriennes", soulignant les caractéristiques de ces
documents. Bibliographie de toutes les lettres médio-assyriennes d'après
le lieu de leur trouvaille; syllabaire des lettres provenant de
Dûr-Katlimmu. Les lettres sont de caractère politique (n° 2, 3, 4, 6, 7,
14) administratif (n° 11, 12, 13, 15, 16, 21) et divers (n° 17, 18). Le
n°10 décrit les préparatifs pour l'arrivée de la cour cassite et de
celle du roi assyrien Tukultî-Ninurta Ier à Dûr-Katlimmu.
- EADEM, "lú sâpi'u/sêpû. Eine akkadische Berufsbezeichnung aus dem Bereich der
Textilherstellung", in: Fs Renger, p. 79-93: les occurrences de
ce terme dans les sources médio-assyriennes et les textes lexicaux
montrent que le sâpi'u est un artisan spécialisé dans la fabrication du
feutre. Le mot vient de la racine araméenne spâ signifiant "réunir,
accumuler".
D
- K. DELLER, A. FADHIL, K. M. AHMAD, “Two New Royal Inscriptions
dealing with Construction Work in Kar-Tukulti-Ninurta", BagM 25,
1994, p. 459-472: éd. complète de deux inscriptions relatant la
construction des murailles de Kâr-Tukulti-Ninurta.
- K. DELLER, F.M. FALES, L. JAKOB-ROST et V. DONBAZ,
“Neo-Assyrian Texts from Assur, Private Archives in the
Vorderasiatisches Museum of Berlin", SAAB 91/2, 1995, p. 3-137: suite de
l'enquête publiée dans SAAB 5, intitulée par les aa. NATAPA 1 (dont les
copies cunéiformes sont éditées par L. Jakob-Rost, F.M. Fales et E.
Klengel-Brandt, Neuassyrischen Rechtsurkunden I, 1996), dans le cadre du
projet international d'étude et de publication des archives privées d'Assur.
Edition des textes N11 à N24 du catalogue d'O. Pedersén. Beaucoup de ces
textes ont des liens prosopographiques et factuels entre eux.
- M. DE ODOROCO, “Compositional and Editorial Processes of
annalistic and Summary Texts of Tiglath-pileser I", SAAB 8/2, 1994, p.
67-112: à partir du travail de Grayson, l'a. reconstitue l'ordre
chronologique hypothétique des inscriptions royales de Teglath-phalazar
et en donne un bref commentaire. Le contenu de ces annales était
soigneusement préparé, sans doute sur un brouillon, avant d'être rédigés
dans leur version officielle.
- V. DONBAZ, “The ‘House of
Kings' in the city of Aššur", in: Fs Alp, p. 119-125: éd.
complète d'une tablette contenant une liste d'offrandes, issue de
l'archive de Ninurta-tukul-Aššur. La mention de la Maison des rois
renvoie au cimetière royal de la ville d'Aššur, attesté jusqu'à l'époque
d'Assurbanipal.
- IDEM, "A
Middle Assyrian Private Letter", in: Gs Cagni, vol. 1, p.
237-242: éd. d'une lettre privée écrite par Burakum à Ahâte, fille de
Qibi-ilî.
F
- F. M. FALES, “A Middle Assyrian Text concerning Vineyards and
Fruit Groves", SAAB 3/1, 1989, p. 53-59: éd. complète d'une tablette
appartenant à un collectionneur privé, datant du XIIIe s., et provenant
des environs de Dur-Katlimmu (actuel Tell Shekh Hamad). Il s'agit d'une
liste de vignobles associés à des NP et des NG. Ce texte apporte des
informations sur les unités de mesure et le paysage agricole assyrien.
- G. FRAME, Rulers of Babylonia, From the Second Dynasty of
Isin to the End of Assyrian Domination (1157-621 BC), The Royal
Inscriptions of Mesopotamia Babylonian Period, vol. 2, Toronto, 1995,
350 p.: recueil d’inscriptions royales qui s’étend chronologiquement de
la chute des Cassites jusqu’à l’éffondrement du pouvoir assyrien en
Babylonie.
- H. FREYDANK, “Berliner Fragmente zu an-gim dím-ma", AOF
17/1, 1990, p. 180-181: copie de 3 fragments d'une tablette
mésoassyrienne d'Aššur appartenant à la série sumérienne Angim (cf. J.
Cooper, AnOr. 52).
- IDEM, “Anmerkungen zu mittelassyrischen Texten 3",
AOF 18/2, 1991, p. 219-223: série de remarques sur des sujets
divers: le poids sûtu et sa valeur; le toponyme Zaqqu, dans RGTC 5, 281;
l'éponyme d'un texte publié par Jankovskaj (VDI 1989/1, 82-85); un
fragment de l'édit de Salmanazar Ier publié par A.R. George (Iraq 50,
25ss).
- IDEM, "Das Archiv Assur 18764", AOF 19,
1992, p. 276-321: éd. des 32 tablettes composant une partie des archives
de Šamaš-aha-ēriš, divisées en trois groupes correspondant à trois
fonctionnaires du temple, et contenant des reconnaissances de dettes.
- IDEM, “bitqî batâqu ‘Abschneidungen abschneiden?'",
AOF 24/1, 1997, p. 105-114: étude de la tablette fragmentaire VAT
20328, dans laquelle le roi Tukulti-Ninurta Ier tranche un litige de
droit des obligations en faveur du débiteur, héritier des dettes de son
père. La tablette est transmise au fils du plaignant, qui peut donc se
prévaloir d'une extinction de la dette. L'expression bitqî batâqu (l.
64) signifie “exécuter une exécution", non seulement en justice mais
aussi entre parties, hors du cadre contentieux, comme le montre KAV 201,
édité en copie, trs, trd et commentaire. Par extension, le bâtiqânu du §
40 LA n'est pas un “informateur" mais le représentant d'une partie, dans
un procès, qui a accès au patrimoine personnel du coupable ou du
débiteur.
- IDEM, “Mittelassyrische Opferlisten aus Assur", RAI
39, p. 47-52: analyse des listes d'offrandes versées au temple d'Aššur
par les provinces, à l'époque de Tiglat-phalazar Ier.
- IDEM, “Noch einmal zum Vorgang pišerti karûie", in:
Fs Röllig, p. 129-143: l'a. propose le sens de “liquidation d'un
tas de grain" pour l'expression pišerti karû'e désigne la répartition
sous contrôle d'un agent royal de la récolte de céréales de la couronne
dans le cadre d'une campagne militaire, et désigne une sorte de
“mainlevée" décidée par l'administration pour distribuer ses stocks.
- IDEM, "Anmerkungen zu mittelassyrischen Texten. 4",
AOF 30/2, 2003, p. 244-255: collations et relectures de divers
textes médio-assyriens, notamment de DeZ 2521, un
itinéraire trouvé à Dûr-Katlimmu.
H
- V. HUROWITZ et J. GOODNICK WESTENHOLZ, “LKA 63: A Heroic Poem
in Celebration of Tiglat-pileser I's Musru-Qumanu Campaign", JCS
42/1, 1990, p. 1-49: relecture d'une inscription royale mésoassyrienne
soulignant la qualité de la facture littéraire et l'utilité historique
du texte, notamment quant aux informations sur la préparation des
batailles et la manière de fêter la victoire.
K
- H. KÜHNE et W. RÖLLIG, “Das Siegel des Königs Salmanassar I von
Assyrien", in: Fs Özgüç, p. 295-299: étude du sceau de Salmanazar
Ier figurant sur des enveloppes de tablettes retrouvées dans le palais
de Dûr-katlimmu (Tall Shekh Hamad). L'iconographie très particulière
représente le roi devant une ziggourat de forme atypique.
L
- J. LLOP, "Ein Fragment einer
Königsinschrift Tukultî-Ninurtas I. zu seinene Babylonienfeldzügen (K
2667)", ZA 93/1, 2003, p. 82-87: éd. d'un fragment d'époque
néo-assyrienne d'une inscription royale médio-assyrienne de Ninive,
attribuée à Assur-dân Ier par Grayson (RIMA 1) et à Tukultî-Ninurta Ier
par l'a., sur la base de critère toponymiques. Le texte apporte des
détails sur terres conquises par les Assyriens lors de leur expédition
contre Babylone.
– IDEM, "Zur Tilgung
von Surqu B in CAD Š/III", AOF 30, 2003, p. 3-10: relecture de la
lettre MARV 1 71:32 et 35, visant à écarter l'interprétation du terme
surqu “volé" par les lexicographes en référence à une catégorie de
travailleurs.
M
- M. P. MAIDMAN, review-article de J. N. Postgate, The Archive of
Urad-Šerūa and his Family, 1988, BiOr 49, 1992, p. 153-161: en
l'absence de contexte archéologique sûr et de critères internes
suffisants, il est difficile de parler d'"archive" pour ce lot de
textes, qui comporte seulement 84 documents. L'appellation "archive
publique" n'est pas démontrée non plus, le corpus contenant des sources
privées et publiques. Il est dès lors hasardeux de construire sur une
base aussi incertaine une théorie sur les relations entre les grandes
familles provinciales et l'aristocratie d'Assur ou la couronne.
- S. M. MAUL, Die Inschriften von tall Bderi, BBVOT 2, Berlin,
1992, 78 p., 8 pl.: éd. des inscriptions sur cylindres et sur les sceaux
médio-assyriens du site de Tell Bdêri, situé sur le Habur inférieur.
P
- O. PEDERSÉN, “The structure of VS 19, 47", NABU 1991/51:
l'obscurité de ce texte tenait à sa publication erronée. Il s'agit,
après remise à l'endroit du document, d'une tablette contenant 8 prêts
en blé consentis par l'administration des greniers, agissant par
l'intermédiaire d'un scribe, fonctionnaire municipal de Kurda. La
tablette n'ayant pas été détruite, il faut en déduire que les prêts
n'ont pas été remboursés, c'est pourquoi le scribe l'a transmise à
Urad-Šerû’a ou à son père pour prendre une décision.
- IDEM, “Gräber und Archive in mesopotamischen Wohnhäusern-
besonders Gruft 45 in Assur und Archiv des Babu-aha-iddina", in: Fs
Strommenger, p. 163-169: à propos des 90 tablettes de
Babu-aha-iddina, un haut dignitaire assyrien du XIIIe s. Le lot se
compose de lettres et de documents administratifs concernant la gestion
des biens familiaux. L'a. insiste sur le rapport existant entre le lieu
de découverte des tablettes et la présence en sous-sol du caveau
familial.
- IDEM, “Eine mittelassyrische Tontafel aus Assur im
British Museum", MDOG 129, 1997, p. 171-172: compléments sur
l'interprétation du mémorandum de boulangerie publié par Postgate (SAA
8, 1994), qui appartient apparemment à l'archive de Mušallim-Marduk
conservée à Istanbul.
- J. N. POSTGATE, “A Middle Assyrian Bakery Memorandum", SAAB 8,
1994, p. 13-15: éd. complète d'une tablette sans doute d'Assur,
consignant un reçu de diverses quantités de pain et de farine, peut-être
pour une cérémonie laïque ou religieuse en présence du roi.
- IDEM, “Gleanings from ADD. 1. One of the First
Assyrian Texts Found at Assur", SAAB VII/1, 1993, p. 5-7: la relecture
de ADD I, 173 est l'occasion de comprendre la forme RI-pi-tu en talpittu,
“enduire", en référence à une onction d'huile.
- IDEM, " 'Queen' in Middle Assyrian', NABU
2001/40: relecture de la lettre à Aššur-iddin, gouverneur de
Dur-katlimmu, sur la composition du cortège royal qui doit venir le
trouver. On y trouve mention de la reine, évoquée de manière métonymique
et par déférence envers son rang, à travers le terme é-gal-lim “palais".
R
- J. L. RADUÀ, "Ein weiterer mA Beleg zu Dunni-Aššur", NABU
2002/15: en complément à l'article de M. Luciani, l'a. ajoute un texte
de Tell Sabi Abyad, qui pourrait être selon l'éditeur (F. Wiggermann) le
nom moderne de Dunni-Aššur.
T
- R. -J. TOURNAY, “La stèle du roi Tukulti-Ninurta II", Subartu
IV/2, 1998, p. 273-278: nouvelles trs, trd et commentaire de la stèle
trouvée à Terqa.
- A. TSUKIMOTO, “Aus einer japanischer Privatsammlung: Drei
Verwaltungstexte und ein Breif aus mittelassyrischer Zeit", WO
23, 1992, p. 21-38: éd. complète de 4 tablettes de Dûr-katlimmu
(l'actuel Tell Schech-Hamad), à rattacher à l'archive de cette ville
publiée par Röllig et Kühne. Le lot comporte une liste de bétail, une
liste de rations de laine pour des femmes, une créance d'orge et une
lettre à Aššur-iddin, šukallu de Dûr-katlimmu.
V
- G. VAN DRIEL et R. JAS, "A second middle assyrian LB text on
gold", JEOL 31, 1989-1990, p. 63-65: éd. complète d'une tablette
et de son enveloppe appartenant à la collection De Liagre Böhl, et
concernant une transaction sur une petite quantité d'or. Le métal
précieux accompagnait peut-être la tablette, inséré dans l'enveloppe.
W
- G. WILHELM, “Der mittleassyrische Brief eines Verwalters an
seinen Herrn", in: Fs Röllig, p. 431-434: éd. complète d'une
tablette endommagée appartenant à une collection privée et datée de
Salmanazar Ier. Il s'agit d'une lettre envoyée par un agent
administratif à son supérieur hiérarchique.
 | Religion |
K
- C. KÜHNE, “Ein mittelassyrischer Kulttext aus der westlichen
Gezira", AOF 24/2, 1997, p. 383-389: éd. complète d'une tablette
de Tell Chuêra contenant une liste de cérémonies cultuelles mensuelles.
M
- M. MÜLLER, “Die ‘grossen Götter' Tiglatpilesars I.", AOF
22/1, 1995, p. 151-156: l'éd. d'un fragment d'une tablette de collection
privée complétant les deux inscriptions royales de Tiglat-phalazar Ier
permet d'ajouter deux nouvelles divinités à la liste des “grands dieux",
Anu et Ea.
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