















|
|
 | Histoire, institution |
B
- R. D. BIGGS, "Šulgi in Simurrum", in: Fs Astour,
p. 169-178: 3 fragments néo-assyriens édités par Wiseman et Black
(1996), et qui pourraient appartenir à la "Prophétie de Šulgi", relatent
les campagnes de ce roi contre Simurrum et s'ajoutent au petit corpus de
sources sur ce thème (quelques noms d'année de Šulgi et quelques
fragments de littérature ominale paléo-babylonienne).
- J. BOESE et W. SALLABERGER, "Apil-kîn von Mari und die Könige
der III. Dynastie von Ur", AOF 23, 1996, p. 24-39: les auteurs
retracent les liens familiaux entre Apil-kîn de Mari et les rois de la
IIIe dynastie d'Ur. Apil-kîn avait donné sa fille Tarâm-Uram en mariage
à Šulgi, leur fils Amar-Sîn était donc le petit-fils du roi mariote et
successeur de Šulgi.
C
- F. CARROUÉ, “La situation chronologique de Lagaš II. Un élément
du dossier", ASJ 16, 1994, p. 47-75: les sources néo-sumériennes
montrent que la dynastie de Lagaš se réclame, comme Ur, de la tradition
d'Uruk. Ce rattachement religieux, rompant avec les liens plus anciens
entretenus avec Nippur, se fonde peut-être sur un mariage politique
intervenu entre Ur-Ningirsu, fils de Gudea, et Nin-NIGIN3-e, une
princesse d'Uruk.
- IDEM, “Lagaš II et Nippur", ASJ 17, 1995, p.
41-74: la présence de Gudea de Lagaš à Nippur est documentée par
plusieurs monuments archéologiques. Plusieurs textes datés du règne d'Ur-Ningirsu,
fils de Gudea, confirment les relations étroites entre la ville sainte
et la IIe dynastie de Lagaš. Ces voyages avaient pour but de faire
reconnaître la légitimité des souverains régnants d'une part, et des
revendications territoriales de Lagaš contre Umma d'autre part.
- IDEM, “La chronologie interne du règne de Gudea, Partie
I", ASJ 19, 1997, p. 19-51: organisation chronologique du règne
de Gudea d'après les noms d'années et reconstitution des principaux
événements historiques de ce règne.
- IDEM, "Šulgi et le temple de Bagara", ZA
90/2, 2000, p. 161-193: il y eut deux restaurations du temple de bagar à
Lagaš, l'une par Gudea et l'autre par Šulgi, comme le montre l'existence
d'un nom d'année de ce roi commémorant l'événement. L'utilisation de
faits purement locaux, non retenus dans la liste de Nippur, remet en
question l'exemplarité de cette liste pour le système de datation de
l'empire. D'autre part, il semble que les grandes réformes entreprises
par Šulgi n'aient pas été suivies d'effet immédiatement. L'unification
politique de l'empire a donc été réalisée progressivement.
- D. CHARPIN, “L'enterrement du roi d'Ur Šu-Sîn à Uruk", NABU
1992/106: compléments à l'article de M. Sigrist (Mélanges Sjöberg, p.
499ss). Uruk, berceau de la dynastie néo-sumérienne, était sans doute le
sanctuaire des rois d'Ur III. Le toponyme Bît-Šu-Sîn, attesté à l'époque
paléo-babylonienne, laisse supposer que le souverain aurait été enterré
sous son palais, aux environs d'Uruk.
- D. COLLON, “The Life and Times of Teheš-atal", RA 84,
1990, p. 129-136: à propos de la carrière politique du propriétaire d'un
sceau hourrite, publié par E. Sollberger. Teheš-atal était peut-être le
fils du roi hourrite, Tabban-Darah, exilé à Drehem par Šulgi après sa
défaite. Il devint scribe vers la fin du XXIe s., puis diplomate, roi de
Qarahar (située entre Ešnunna et Simurrum) et enfin endan d'Urkiš. Le
terme endan viendrait du hourrite dan-, suffixe désignant la profession,
et du sumérien en.
D
- E. DI PASQUALE, "La fine del regno di Amar-Suena e i
'testi dei messaggeri' di Umma", NABU 2002/18: au vu des “textes
de messagers" d'Umma, l'a. confirme la seconde hypothèse de B. Lafont à
propos de la transition entre Amar-Sin et Šu-Sin,
à savoir AS 8 = AS 9 = ŠS 1.
- R. DOLCE, “Gudea di Lagash e il suo regno: stato di grazia o
stato di immunità?", SMEA 38, 1996, p. 7-38: la neutralité
prudente de Gudéa de Lagaš lui a permis de gérer la crise
post-akkadienne en isolant son royaume des troubles environnants et en
entourant sa propre personne d'une immunité durable. Mais au-delà, Gudéa
s'est forgé une image publique axée autour de la piété religieuse, lui
conférant une sorte d'état de grâce et lui donnant implicitement un rang
divin.
- EADEM, “Aux origines de la royauté à Tello", Akkadica
103, 1997, p. 1-5: l'a. date de la 1re moitié du IIIe milénaire une
plaque de calcaire du Louvre (AO.221), connue sous le nom de “Figure aux
plumes". L'a. propose de voir dans la représentation du personnage de
cette plaque le chef de la communauté (coiffé d'éléments végétaux plutôt
que de plumes). On aurait la première attestation de couronne royale,
liée au culte de la divinité, ici Ningirsu.
F
- D. FRAYNE, Ur III Period (2112-2004 BC), RIME 3/2, 1997,
xliv + 489 p.: outre l'éd. des inscriptions, l'ouvrage comporte de
nombreux commentaires historiques, ainsi que la liste des ensi et des
membres de la famille royale.
G
- J. -J. GLASSNER, "L'historien mésopotamien et la fin
des empires", in: Gs Cagni, p. 383-393: analyse de la chute d'Ibbi-Sîn
et de l'effondrement de l'empire d'Ur à travers le discours des devins
et les sources littéraires. Les premiers donnent une explication
historique, liée à la révolte interne de la population ou à l'invasion
élamite. Les secondes proposent un modèle historiographique imputant la
fin de la dynastie à des êtres non socialisés et non humains,
instruments de la justice divine qui sanctionne ainsi un mauvais roi.
K
- J. KLEIN, “A self-laudatory Šulgi Hymn fragment from Nippur",
in: Fs Hallo, p. 124-131: éd. complète d'un fragment d'une
auto-glorification de Šulgi, reprenant des thèmes déjà évoqués dans le
“testament" du même roi (cf. Mélanges Sjöberg, p. 289ss).
- IDEM, "The Genealogy of Nanna-Suen and Its Historical
Background", RAI 45, p. 279-301: la filiation de Nanna-Suen par rapport
à Enlil est une innovation néo-sumérienne; la tradition antérieure en
faisait le fils de An.
L
- B. LAFONT, “L'avènement de Šu-Sîn", RA 88, 1994, p.
97-119: étude d'une série de tablettes de Tello (Girsu), qui attestent
pour la première fois à l'époque sumérienne la pratique de serments
prêtés par des fonctionnaires au pouvoir central. Ces serments ont été
jurés la huitième année du règne d'Amar-Sîn qui semble être décédé à ce
moment-là alors qu'il était jusqu'ici connu pour avoir régné au moins
neuf ans. Les conditions de l'accession au trône de son frère Šu-Sîn dès
la fin du règne d'Amar-Sîn sont alors examinées en détail.
- IDEM, “La chute des rois d'Ur et la fin des archives dans les
grands centres administratifs de leur empire", RA 89, 1995, p.
3-13: étude des conditions dans lesquelles, en quelques années au début
du règne d'Ibbî-Sîn, a cessé la production d'archives administratives
sur les cinq principaux sites de l'empire des rois d'Ur. L'a. essaye
également de voir dans quelle mesure il y a eu rupture ou continuité
entre les textes d'Ur III et ceux de l'époque suivante (Isin-Larsa).
M
- K. MAEKAWA, “The Governor's Family and the “Temple Households"
in Ur III Girsu", RAI 40, p. 171-179: sur le rôle de l'épouse du
gouverneur de Girsu, comparable à celui de la reine présargonique,
gérant des biens et un personnel nombreux, relevant du domaine séculier
et non pas templier. Bien qu'elle représente la déesse Bau dans les
rites locaux du mariage sacré, comme l'indique son titre (nin-dingir-dBa-ú),
l'épouse du gouverneur n'est pas une prêtresse.
- P. MICHALOWSKI, “The Men from Mari", in: Fs Lipinski, p.
181-188: l'étude anthropologique des NP mariotes de la documentation
d'Ur III exclut qu'il s'agisse de rois ou de personnages officiels. Il
s'agit tantôt d'individus collaborant avec le pouvoir central pour la
gestion des troupeaux de Drehem, tantôt des descendants de la suite
princière de Taram-Uram, qui épousa Ur-Nammu.
Q
- E. QUINTANA, “Nuevas consideraciones sobre la cronología de
Gudea", NABU 1997/71: l'a. s'oppose aux propositions de F. Vallat
dans NABU 1997/37 et constate que la reconstitution de la
chronologie du règne de Gudea reste difficile.
S
-
G. STEINER, “Nippur und die sumerische Königsliste", RAI 35, p.
261-279: la liste royale sumérienne a probablement été composée à
Nippur, au début de la IIIe dynastie d'Ur. Il ne s'agit pas d'un
document historique, ni d'une légitimation de la dynastie d'Isin, mais
d'une œuvre de propagande politique destinée à fonder, sur des racines
pseudo-historiques, la politique impérialiste d'Ur-nammu.
V
-
F. VALLAT, “La date du règne de Gudea", NABU 1997/37: l'a.
utilise les sources élamites pour montrer que les règnes de Gudea et
d'Ur Nammu sont contemporains.
-
P. S. VERMAAK, “Abi-simti: A Semitic Matriarch in Sumer", JNSL
21/2, 1995, p. 105-122: sur le rôle et l'influence de l'épouse de Šulgi
durant les règnes de ses fils (Amar-Sîn et Šu-Sîn) et de son petit-fils
(Ibbi-Sîn), d'après les sources littéraires, les inscriptiosn royales et
les textes administratifs.
W
-
Y. WU, “The deification of Šu-iliya of Eshnunna while being a
‘scribe'", NABU 1992/102: relecture du sceau OIP 43, 5,
appartenant à Šu-iliya, prince héritier d'Ešnunna, fils de l'ensi de
cette ville et scribe. Il fut déifié de son vivant, sans doute lorsqu'il
succéda aux fonctions de son père, devenu trop âgé pour les exercer.
Y
-
W. YUHONG, “The Deified Ibbi-Sin in the Tenth and Eleventh Month
(iti Ezen-An-na) of ŠS 9, Based on the Accounts of Puzur-Enlil, Šulgi-ili
and Urkununna of Drehem", NABU 1995/95: reconstitution de
l'itinéraire et du calendrier du voyage d'Ibbi-Sîn après la mort de Šu-Sîn
.
- IDEM, “Could Šu-Sin become King in Amar-Sin 7? and a Note on
the Two Šu-Sins", NABU 1995/96: l'a. relève la mention d'un sceau
dédié à Šu-Sîn sur une tablette datée d'Amar-Sîn et suppose l'existence
de deux Šu-Sîn, l'un fils de Šulgi et général (šakkina) d'Uruk et
l'autre fils et successeur d'Amar-Sîn.
- IDEM, "High-ranking Scribes and Intellectual Governors during
the akkadian and Ur III Periods", JAC 10, 1995, p. 127-145: à
travers l’étude de la carrière de plusieurs gouverneurs (ensi), ayant
officié à l’époque akkadienne et surtout à l’époque d’Ur III, l’a.
montre que la plupart des gouverneurs, avant de succéder à leur père,
étaient des scribes de haut rang et par conséquent des intellectuels.
S’appuyant sur l’étude de T. Maeda, "Father of Akalla and Dadaga",
ASJ 12 (1990), l’a. retrace la carrière scribale des gouverneurs d’Umma
et de leurs fils.
 |
Géographie |
H
- W. HEIMPEL, “Ein zweiter Schritt zur Rehabilitierung
der Rolle des Tigris in Sumer", ZA 80/2, 1990, p. 204-213: un
texte d'Ur III (YOS 4, 56) indique que le Tigre coulait en pays de
Sumer. Ce que l'on prenait pour un bras occidental du Tigre, traversant
Adab et Umma, est en fait le Tigre lui-même.
S
- P. STEINKELLER, "New Light on the Hydrology and
Topography of Southern Babylonia in the Third Millenium", ZA 91,
2001, p. 22-84: les sources du IIIe millénaire, notamment celles d'Ur
III, montrent que ce qu'on pensait être la branche est de l'Euphrate
correspond en réalité, dans l'Antiquité, au Tigre. Il faut donc revoir
la question de la localisation du canal Iturungal et de la ville de
NAGsu, ainsi que le cours du Tigre dans la province d'Umma.
– IDEM, "More on the Location of the Town of NAGsu", NABU
2003/17: un texte d'Umma (Ozaki-Gomi-Yıldız, Umma-Texte aus Istanbul n°
67) confirme la localisation de NAGsu à 10 km au nord-ouest d'Umma.
W
- H. WAETZOLDT, “Die Bezeichnung gú-i7-Ninaki-(šè)-du
und die Verwaltungsbezirke der Provinz Lagaš", NABU 1997/94: sur
les découpages internes de la province de Lagaš.
- C. WILCKE, “É-sag-da-na Nibruki. An Early Administrative Center
of the Ur III Empire", RAI 35, p. 311-324: le toponyme É-sag-da-na
Nibruki, signifiant “la Maison de Nippur à la fin d'un mile", est un
centre administratif des environs de Nippur, antérieur à la fondation de
Puzriš-Dagan. Les tablettes regroupées sous l'appellation “Early Drehem
Series", pourraient provenir de ce site.
 | Economie, droit, société |
B
- G. BERGAMINI, "Neo-sumerian ‘vignettes'? A methodological
approach", Mesopotamia 26, 1991, p. 101-118: l'analyse attentive
des sceaux d'Umma conservés au musée de Turin illustre la bureaucratie
développée de l'administration néosumérienne.
D
- J. DAHL, "Land Allotments During the Thrid Dynasty of Ur. Some
Observations", AOF 29/2, 2002, p. 330-338: approche sur la
société d'Umma à travers l'étude des textes administratifs d'Umma
concernant les champs cultivés. La comparaison entre le rendement des
petites tenures et le niveau moyen des rations distribuées montre que
les tenanciers semi-libres (potiers, cultivateurs) et les travailleurs
dépendants rémunérés en rations se situent en bas de l'échelle sociale.
Il n'en va pas de même pour les attributions de grands domaines aux
officiers administratifs, qui sont personnellement responsable de
l'optimisation de la production agricole à un taux fixé unilatéralement
par l'Etat.
- R. DE MAAIJER, "Late thrid millenium identifying marks", in:
Fs Veenhof, p. 301-324: étude des marques de propriété, souvent
appliquées sur le bétail, et des objets métalliques servant à apposer
ces marques, à partir de 2 textes de Gasur et un de Girsu pour l'époque
sargonique, et de nombreux exemples pour l'époque d'Ur III. L'a. publie
le texte de Girsu et 6 textes néo-sumériens, tous conservés au British
Museum.
E
- R. K. ENGLUND, Organisation und Verwaltung der Ur
III-Fischerei, BBVO 10, Berlin, 1990, xv + 253 p., index, bibliogr.:
essai d'approche de l'organisation socio-économique d'Ur III à travers
la pêche. Les documents attestent l'existence d'une administration
impériale, capable de gérer la production, les excédents et les
déficits. Ils révèlent une structure étatique centralisée, malgré les
différences régionales. Ainsi disposait-on d'un système d'équivalence
entre production et temps de travail, reposant sur une organisation
unique et homogène pour tout l'empire. La pêche est contrôlée par un
groupe social très réduit. Cette classe dominante revendiquera, pour ses
propres intérêts et non pour ceux de la communauté, la propriété du sol
et des travailleurs.
- IDEM, "Hard work- Where will it get you? Labor
management in Ur III Mesopotamia", JNES 50/4, 1991, p. 255-280:
étude des activités économiques quotidiennes documentées dans plusieurs
tablettes de la collection Erlenmeyer. Les documents dressés par
l'administration comportent un état comptable annuel
(ressources/dépenses), une balance et la date. Les textes confrontent
l'évaluation de la force de travail théorique à la réalité de la
production obtenue; la balance est le plus souvent déficitaire, les
objectifs imposés par l'Etat étant trop élevés par rapport au rendement
réel des travailleurs.
H
- W. W. HALLO, “Notes on Neo-Sumerian Animal Husbandry", in:
Fs Limet, p. 69-78: étude du type des ressources offertes par le
bétail (agriculture, lait, industrie textile, fertilisation des sols) et
l'abattage des animaux.
- J. HENGSTL, "Die neusumerische Eintrittsehe", ZSSRA 109,
1992, p. 31-50: les expressions nam-mí-ús-sá, "qualité de
gendre" et mí-ús-sá "gendre", attestées dans les codes et
les actes de la pratique sumériens relatifs au mariage (§ 12 CUN
et § 29 CLI; NSG II 28 et 204) révèlent l'existence d'un type de
mariage par rapt précédé par l'entrée du mari dans la maison de sa
femme. L'époux devient alors l'héritier de son beau-père, lequel peut
rompre l'union. Cette institution, dont subsistent des traces dans
certaines conventions paléobabyloniennes (e.g. BE VI/2 40), disparaît de
la législation comme le montrent les §§ 25 LE et 161 CH,
directement inspirés de sources néosumériennes remaniées pour s'adapter
aux moeurs nouvelles.
- J. HOYRUP, “A Note on an Anomalous Area Measurement from Ur III
(with a remark about confidence in experts)", AOF 22/1, 1995, p.
84-86: dans un document d'attribution de terres à l'administrateur en
chef du temple d'Inanna à Nippur (6 NT 777, édité par Zettler, ASJ 11),
l'évaluation d'une parcelle est erronée. Elle conduit à donner aux deux
fils de l'officier ecclésiastique des portions identiques, alors que
l'aîné est censé recevoir une part double. Il s'agit peut-être d'une
erreur volontaire du scribe, pour sanctionner l'initiative illicite du
dignitaire qui gratifie des membres de sa famille non pourvus de charges
officielles.
L
- H. LIMET, “Ur et sa région à l'époque de la 3e dynastie",
AOF 20/1, 1993, p. 115-122: l'économie d'Ur, dans ses relations avec
les campagnes et les villes voisines ou éloignées, est organisée en
cercles ayant chacun une production spécifique. L'influence directe de
la capitale est géographiquement limitée à un rayon de 50 km, en raison
de l'insuffisance des transports terrestres contrastant avec le réseau
très dense des canaux.
M
- T. MAEDA, "The Defense Zone during the Rule of the Ur III
Dynasty", ASJ 114, 1992, p. 135-172: à propos du tribut
gú-na ma-da, qui était imposé aux villes de garnisons situées à
l'est du Tigre, dans la zone de défense frontalière. Ces villes se
caractérisaient par une double structure de gouvernement, religieuse et
militaire.
- IDEM, “The receiving and delivering officials in Puzriš-Dagan",
ASJ 15, 1993, p. 297-300: l'a. étudie les textes n° 74 et 255
publiés par A. Archi et F. Pomponio, Testi Cuneiformi Neo-Sumerici da
Drehem, et reprend la question de la gestion du bétail à Puzriš-Dagan.
- IDEM, “Bal-ensí in the Drehem Texts", ASJ 16, 1994, p.
115-164: les textes de Drehem confirment la thèse de W. Hallo, pour qui
l'institution du bal-ensí est un devoir des gouvernants d'une ville et
non un système de redistribution économique à l'échelle du pays (Steinkeller).
- K. MAEKAWA, "The Shape and Orientation of the Domain Units in
the ‘Round Tablets' of Ur III Girsu: A Critical review of Liverani, ‘The
Shape of Neo-Sumerian Fields', BSA 5, 1990, p. 147-186, esp. pp. 155ss",
ASJ 14, 1992, p. 407-423.
- IDEM, “The Agricultural texts of Ur III Lagash of the British
Museum (IX)", ASJ 15, 1993, p. 107-129: étude de sept tablettes
consacrées à l'agriculture à Lagaš. L'a. examine les types de cultures
pratiquées, les techniques employées et le niveau de la production.
- IDEM, “The Management of Fatted Sheep (udu-niga) in Ur III
Girsu/Lagash: Supplement 2 (BM 87494)", ASJ 16, 1994, p. 165-176:
éd. d'une tablette du BM calculant la quantité d'orge nécessaire pour
nourrir du bétail engraissé de Girsu, la première année du règne d'Amar-Suen
(cf. pour des exemples de textes similaires ASJ 5 et 6). Les animaux,
destinés à l'abattage ou au sacrifice, étaient parqués dans “l'enclos du
palais" et, à partir des années 40 de Šulgi, dans le “nouvel enclos",
construit pour faire face à l'augmentation de la demande de bétail
engraissé.
- IDEM, "Confiscation of Private Properties in the Ur III
Period: A Study of é-dul-la and níg-GA", ASJ 16, 1998, p.
103-168: l'a. soutient que, pour faire taire l'opposition de
l'aristocratie locale, chaque nouveau roi limogeait les dignitaires
administratifs en poste et confisquait leurs biens privés. Les listes
des patrimoines privés (níg-GA) et des biens confisqués (é-dul-la) sont
examinées et commentées.
– IDEM, “The Agricultural Texts of Ur III Lagash of the British
Museum (XI)", ASJ 19, 1997, p. 113-145.
– IDEM "Confiscation of Private Properties in the Ur III Period:
A Study of é-dul-la and níg-GA (2). Supplement 1", ASJ 19, 1997,
p. 273-291: addition de 9 nouvelles tablettes de biens confisqués (é-dul-la)
par le roi à un dignitaire administratif.
– IDEM, “The ‘Temples' and the ‘Temple Personnel' of Ur III
Girsu-Lagash", in: Priests, p. 61-102: les “temples" (é ND) de
Lagash constituent fonctionnellement des centres économiques et
administratifs de gouvernement local, plutôt que des institutions
religieuses. Šulgi a fait de ces anciens temples autonomes des entités
chargées de l'exploitation des champs du domaine public, de l'élevage,
du stockage et de la redistribution des denrées. De même, le personnel
travaillant dans ces “temples" sous la direction d'un šabra ou d'un
sanga, n'ont-ils aucune fonction cultuelle: ils sont employés à des
travaux agricoles, au stockage et à la distribution des denrées, et sont
séparés du clergé proprement dit. L'a. s'appuie notamment sur la
publication de 4 inédits du British Museum pour démontrer ces deux
points.
N
- H. NEUMANN, "Bemerkungen zum Problem der Fremdarbeit in
Mesopotamien (3. Jahrtausend v.u.Z.)", AOF 19/2, 1992, p.
266-275: les relations politiques et économiques entre les principautés
territoriales de la seconde moitié du 3e millénaire, sont dominées par
les guerres des rois d'Akkad et d'Ur III, les contacts diplomatiques et
les alliances. L'ensemble de ces facteurs a renforcé l'arrivée
d'"étrangers" dans les régions du "noyau central" de la Mésopotamie, qui
servent d'appoint dans les effectifs militaires et dans les équipes de
travailleurs affectés aux grands travaux, à la production manuelle et
surtout aux travaux saisonniers.
- IDEM, “Zu den Geschäften des Kaufmanns Ur-Dumuzida aus Umma",
AOF 20/1, 1993, p. 69-86: l'a. étudie la position sociale et
l'activité des marchands à partir des bilans d'activités dressés par
l'Administration, à travers le cas d'un nommé Ur-Dumuzida, spécialisé
dans les échanges de produits de luxe. L'examen des textes soulève le
problème de la répartition des compétence entre l'autorité publique et
les marchands dans les activités commerciales.
- IDEM, “Zum Problem der privatischen Feldpacht in
neusumerischer Zeit", Šulmu 4, 1993, p. 223-233: les sources de Nippur
attestent l'existence de contrats de prêt déguisés sous forme de
location de champs alimentaires. Le bailleur est alors débiteur et
engage le champ reçu de l'Etat comme garantie du prêt consenti par le
créancier, preneur au bail. Cette pratique de la location avec
antichrèse, bien connue au IIe millénaire, est désormais documentée dès
la fin du IIIe millénaire, et éclaire le débat sur la propriété privée à
Ur III.
- IDEM, “Zur privaten Geschäftstätigkeit in Nippur in der Ur
III-Zeit", RAI 35, p. 161-176: sur les activités économiques privées à
l'époque d'Ur III. L'a. maintient l'existence d'une propriété foncière
privée, en dépit de l'absence d'actes de vente. Il étudie les activités
financières des marchands (dam-gàr), qui consentent des prêts de
consommation et parfois aussi d'investissement.
- IDEM, "Nochmals zum Kaufmann in neusumerischer Zeit: die
Geschäfte des Ur-DUN und anderer Kaufleute aus Nippur", RAI 38, p.
83-94: le marchand néosumérien (dam-gàr) est indépendant du temple et du
Palais, quoique très protégé par l'Etat, comme l'illustre le cas d'Ur-DUN,
marchand de Nippur.
- IDEM, “Ur-Dumuzida and Ur-DUN. Reflections on the
Relationship between State-initiated Foreign Trade and Private Economic
Activity in Mesopotamia towards the End of the Thrid Millenium BC", in:
Trade, p. 43-53: il faut différencier la situation économique
d'Ur III de celle qui prévaut à l'époque paléo-babylonienne, notamment à
propos du statut du marchand (dam-gàr). Les secteurs privé et public
sont étroitement liés à l'époque néo-sumérienne, certains marchands
étant indépendants et d'autres travaillant pour le compte d'institutions
publiques. Mais ces derniers pouvaient investir dans des projets
commerciaux privés et même appartenir à une sorte de corporation
protégeant leurs intérêts financiers privés.
O
- D. I. OWEN, “The ‘First' Equestrian: An Ur III Glyptic Scene",
ASJ 13, 1991, p. 259-273: l'éd. d'une tablette néo-sumérienne
montre que l'on savait monter à cheval dès cette époque. Cette
constatation est confirmée par les empreintes des sceaux des archives d'Abbakalla.
Jusqu'ici, l'emploi des chevaux comme monture ou comme moyen de
transport n'était pas documenté.
S
- M. SIGRIST, “Some di-til-la Tablets in the British Museum", in:
Fs Greenfield, p. 609-618: étude de six procès ditilla et d'un
procès-verbal, tous inédits, de Lagash. Le lot comporte deux
contestations de servitude (n° 1-2), une sentence dépouillant la veuve
remariée de tous droits sur le patrimoine de son ex-mari (n° 3,
mentionnant le rite par lequel la femme est dévêtue), un divorce pour
non-consommation du mariage (n° 4), une attribution d'un verger aux
héritiers d'un défunt qui en partageait les revenus avec un tiers (n°
5), et une contestation à propos du rendement d'un champ (n° 7). Le
procès-verbal (n° 6) constate le déficit de production d'orge d'un agent
administratif d'Umma.
- D. C. SNELL, “Marketless trading in our time", JESHO
34/2, 1991, p. 129-141: à propos de la théorie de K. Polanyi, pour qui
l'économie de marché n'existait pas dans l'Antiquité, les échanges
s'effectuant d'après des équivalences fixées par décret ou par la
coutume. L'a. analyse la plus ancienne liste de prix connue, contenue
dans une tablette d'Umma datée de 2044-2030, et établie à partir
d'opérations de comptes en argent des marchands. Ce texte contredit la
théorie de Polanyi, car on y constate des variations de prix qui ne
peuvent s'expliquer par une règle coutumière ou officielle.
- P. STEINKELLER, "Land Tenure Conditions in Third-Millenium
Babylonia: The Problem of Regional Variation", in: Urbanization,
p. 289-329: à l'époque présargonique, les structures socio-économiques
de la région de Sumer sont dominées par le temple tandis que celles de
la région d'Akkad sont organisées autour du palais. Dans les deux cas,
la production agricole s'effectue dans le cadre de grands domaines, à
cause de facteurs économiques et écologiques communs aux deux régions.
Des variations régionales d'ordre géographique, historique, culturel et
religieux expliquent en revanche l'existence d'une propriété foncière
familiale au nord, et la persistance d'un modèle de propriété templière
au sud.
- IDEM, "Money-Lending Practices in Ur III Babylonia: The Issue
of Economic Motivation", in: Debt, p. 109-138: reprenant
l'analyse de Finley sur le nexum romain, l'a. postule que la cause des
nombreux contrats de prêt consentis par les créanciers à des débiteurs
souvent insolvables est de s'approprier leur force de travail et/ou
leurs biens fonciers. Cette hypothèse est illustrée par l'étude de 4
dossiers (SI.A-a en Babylonie du nord; Ur-Bau à Lagaš; Ur-Meme à
Dusabara, dans la province de Lagaš; Ur-Ninsiana à Umma) décrivant le
mécanisme de surendettement des titulaires de tenures (šuku) les plus
pauvres et les stratégies parallèles des créanciers pour se procurer une
main-d'œuvre bon marché et à terme les terres de leurs débiteurs.
- IDEM, "The Ur III Period", in: Security, p. 47-61: les
21 attestations de gages personnels ou fonciers d'Ur III montrent que
les sûretés rattachées à un prêt fonctionnent en réalité comme un mode
d'investissement plus que comme une garantie pour le créancier, car la
détention d'un champ du débiteur pour le contraindre à exécuter son
obligation procure davantage de revenus au créancier qu'un taux
d'intérêt, même élevé.
- IDEM, "The Organization of Crafts in the Third Millenium
Babylonia: the Case of Potters", AOF 23, 1996, p. 232-253: les
artisans travaillaient en général à la maison; s'ils travaillaient au
temple, c'est qu'ils s'occupaient de matières précieuses. Les listes de
ration donnent l'impression inexacte que les différents artisans
travaillaient au même endroit. La situation de l'époque d'Ur III
continue à l'époque paléo-babylonienne.
- M. STEPIEN, Animal Husbandry in the Ancient Neat East, A
Prosopographic Study of Third-Millenium Umma, Bethesda, 1996, xii+
263 p., bibliogr., index: enquête prosopographique sur la documentation
d'Umma afin d'évaluer la part du secteur étatique dans l'économie et le
nombre d'agents administratifs chargés de la production animale et de sa
distribution. La plupart des sources concerne le fonctionnement des
fermes rattachées aux temples. L'a. conclut à la permanence des
structures héritées des anciennes cités-États: l'organisation de la
production animale d'Umma est autonome, le contrôle de l'administration
centrale restant très superficiel. Les postes essentiels sont occupés
par quelques familles locales qui transmettent leurs fonctions à leurs
descendants.
- IDEM, “The Organisation of Animal Pasturing in the Light of
Balanced Accounts, Inventories of Sheep and Goat Herdsmen from Umma",
in: Fs Limet, p.161-177: étude des méthodes d'organisation de
l'élevage à Umma. Les bergers surveillaient des troupeaux composés
d'animaux divers, appartenant aux temples mais aussi d'autres
propriétaires.
U
- A. UCHITEL, Erín-èš-didli", ASJ 14, 1992,
p. 317-338: étude d'un dossier cohérent de 37 textes de Tello, dont 6
inédits du British Museum publiés en éd. complète, mentionnant le
recrutement de travailleurs qualifiés d'erín-èš-didli,
"troupes de divers établissements", employés à des tâches manuelles
diverses.
V
- G. VAN DRIEL, "The Size of Institutional Umma", AfO
46-47, 1999-2000, p. 80-91: étude combinant l'archéologie et les textes
pour évaluer la superficie, la population et la production agricole d'Umma.
La ville couvrait au minimum 105 000 ha; l'agriculture institutionnelle
prédomine de par sa capacité à produire des surplus grâce à une main
d'œuvre limitée, l'utilisation de la traction animale et des surface
agricoles vastes. Elles sont divisées en 200 lots et ont un rendement de
1:10, ce qui laisse supposer que les 3 familles vivant sur un lot
peuvent en faire vivre 7. Il reste donc de la place à la fois pour le
secteur privé et pour l'attribution de tenures prélevées sur le domaine
royal, et bénéficiant aux soldats, aux paysans et aux éléments
non-sédentaires de la population.
- N. VELDHUIS, "A Multiple Month Account from the Gu'abba Rest
House", ZA 91, 2001, p. 85-109: étude des comptes pluri-mensuels
établis par le relais accueillant les messagers (é-kas’) à Gu'abba. Les
dépenses récapitulées dans ces textes, regroupées par catégories
(moutons, chèvres, orge et huile), concernent les frais de
fonctionnement de l'administration centrale de la province, incluant les
voyages des messagers.
W
- H. WAETZOLDT, “Privathäuser: ihre Grösse, Einrichtung und die
Zahl der Bewohner", RAI 40, p. 145-152: à partir de la documentation
d'Ur III, et notamment du texte BM19972, l'a. évalue les conditions de
vie quotidiennes d'un membre de la classe moyenne. Il habite une maison
d'environ 100 m2, comprenant en moyenne de 2 à 10 personnes, dont des
esclaves. Le mobilier se composait de quelques chaises et lits, souvent
un moulin à grains, plus rarement des tables ou des échelles (le toit
étant accessible par un escalier, ce qu'il faudrait vérifier
archéologiquement). Une minorité possède du gros ou du petit bétail.
- C. WILCKE, “Die Lesung von ÁŠ-da = kiššâtum", NABU
1991/16: étude du sens et de l'étymologie de kiššâtum, “compensation", à
travers une affaire de vol commis par un esclave et un texte de
messager.
- IDEM, “Care of the Elderly in Mesopotamia in the Rhird
Millenium B.C.", in: Care of the Elderly, p. 23-57: le soutien
financier des personnes âgées était obtenu par divers moyens juridiques
(adoption, libéralité à une épouse ou une fille non mariée, convention
de paramone) ouverts aux individus disposant de ressources financières
suffisantes. L'entretien des plus pauvres, tirant leurs revenus de
rations versées par le palais ou le temple, était assuré par les
pouvoirs publiques, qui les employaient à des travaux moins fatigants,
ou leur versaient une ration d'enfant s'il n'avaient pas de descendants.
Les tenanciers d'un champ de subsistance transmettaient la terre à leurs
héritiers à charge d'en assumer les obligations et d'assurer leur
entretien matériel. En l'absence d'ayants droit, ils louaient le champ
contre l'engagement du preneur d'effectuer le service lié à la terre, en
plus du paiement du loyer.
Z
- R. ZETTLER, The Ur III Temple of Inanna at Nippur. The
Operation and Organization of Urban Religious Institutions in
Mesopotamia in the Late Third Millenium B.C., BBVO 11, Berlin, 1992,
xiii + 303 p.: l'étude de l'abondante documentation administrative et
économique du temple d'Inanna à Nippur montre que le temple disposait
d'un patrimoine foncier modeste - par rapport à ceux d'autres temples de
Lagaš - dont le contrôle est exercé par le palais, à partir de Šulgi,
dans le cadre du système de gestion centralisé mis en place par ce roi.
La fonction d'administrateur en chef du temple était réservée à
certaines familles (e.g. la famille Ur-me-me) qui entretenaient le
temple par des donations foncières substantielles, ce qui suppose
l'existence d'une propriété privée dans le sud mésopotamien. L'a.
soutient, contre P. Steinkeller, l'importance du secteur privé dans
l'activité économique.
 | Sources, linguistique |
A
- M. ANBAR, “Un reçu - Umma, Amar-Sîn 5", NABU 1995/64:
éd. complète d'un reçu de dattes d'Ur III.
- A. ARCHI, Testi cuneiformi neo-sumerici da Drehem. N.
0001-0412, Catalogo del Museo Egizio di Torino Serie seconda,
Collezioni, Vol. VII, Milan, 1990, 215 p., 68 pl.: éd. de 412 tablettes
néo-sumériennes du musée de Turin, concernant Drehem, le grand marché
aux bestiaux de l'empire d'Ur III. Les textes contiennent des listes
d'animaux apportés comme offrande, ou comme tribut, et mentionnent le
personnel administratif employé dans ce domaine. On recense divers types
de textes, selon le stade de l'opération (réception des bêtes,livraison,
destination des bêtes mortes ...).
- A. ARCHI, F. POMPONIO, G. BERGAMINI, Testi Cuneiformi
Neo-sumerico da Umma, Torino, 1995, 420 p.: éd. complète (catalogue,
copies, trs, trd, commentaires, empreintes de sceaux et index) de 310
tablettes d'Umma conservées au “Musée égyptien" de Turin. Ces textes
avaient déjà fait l'objet d'une première étude, avant la seconde guerre
mondiale, par G. Boson et G. Rinaldi. Cet ouvrage (éditant les tablettes
n° 413 à 723) vient en complément d'un premier volume de la même
collection, portant sur les textes de Drehem (n° 1 à 412) et publié en
1990.
- N. ASSUR CORFØ, "Zu sechs Tonnägeln des Gudea und ihrem
Material", MDOG 133, 2001, p. 51-57.
B
- T. E. BALKE, “Eine Neusumerische Urkunde über Materialen für
den Schiffsbau", UF 25, 1993, p. 1-8: éd. d'une tablette du musée
historique de Blois, datant du règne de Šu-Sîn et provenant de Lagaš,
concernant la construction navale.
- B. BÖCK, “Texte aus Uruk, Kampagne 39, 1989", BagMitt
26, 1995, p. 35-46: éd. complète de 5 tablettes d'Ur III, dont listes
(de personnes, de travailleurs) et un court billet ordonnant la
livraison de bière et de céréales.
- B. BÖCK & R.M. BOEHMER, "Zwei neusumerische Tontafeln aus Uruk
(Kampagne 39, 1989) (Taf. 10-11)", BagM 23, 1992, p. 77-86: éd.
complète de deux tablettes venant augmenter le petit corpus de textes
néosumériens d'Uruk. Il s'agit d'une lettre en akkadien portant un
sceau, et d'un document administratif en sumérien.
C
- J. CARNAHAN et K. HILLARD, “Collations to the Rosicrucian
Museum and Stanford University Texts in SET", ASJ 15, 1993, p.
193-264: mise à jour et collations des textes édités par T. Jones et J.
Snyder, Sumerian Economic Texts from the Third Ur Dynasty, 1961.
- A. CAVIGNEAUX et F. AL-RAWI, “Gilgameš et Taureau du Ciel (šul-mè-kam).
(Textes de Tell Haddad IV)", RA 87/2, 1993, p. 97-129: éd.
complète de deux textes augmentant l'état des connaissances sur
l'épisode du combat entre Gilgameš et le Taureau du Ciel. La composition
date le l'époque néo-sumérienne. L'édition de ces deux tablettes est
encadrée par les fragments de Nippur qui donnent le début et la fin de
l'œuvre.
- M. CIVIL, “Literary Text About Ur-Namma", AuOr 14, 1996,
p. 163-167: éd. d'une tablette d'Ur III d'une collection privée,
contenant un texte à la gloire d'Ur-Namma. La déesse Nin-sumun tient le
roi contre sa poitrine, en signe de légitimité.
- J. B. CURTIS, “Ur III Texts in the Bible Lands Museum", ASJ
16, 1994, p. 77-113: éd. complète de 23 tablettes administratives d'Ur
III conservées à Pittsburg.
D
- F. D'AGOSTINO et F. POMPONIO, Umma Messenger Texts in the
British Museum, Part One (= UMTBM 1), NISABA 1, Messina, 2002, 283
p.: éd. en trs de 315 textes de messagers du British Museum, précédée
d'un catalogue et d'une introduction sur le genre des “textes de
messager" et les catégories établies par R.C. McNeil.
- R. DE MAAIJER, “A Neo-Sumerian Administrative Tablet", ASJ
15, 1993, p. 287-288: éd. complète d'une tablette administrative
appartenant à une bibliothèque de Rotterdam.
- E. DI PASQUALE, "An Ur III contract", NABU 2003/20: éd.
complète d'une tablette appartenant à l'a., contenant un prêt de farine.
E
- R. K. ENGLUND, "Ur III Sundries", ASJ 14, 1992, p.
77-102: éd. complète de 5 textes administratifs d'Ur III et d'une
tablette paléoakkadienne de la collection Erlenmeyer. On recense: un
bilan comptable d'une année d'activité économique supervisée par le
dam-gar Pada; une liste de pécheurs travaillant pour l'approvisionnement
des offrandes au temple d'Umma; une liste de personnes; un reçu de bêtes
destinées au sacrifice; une liste d'attribution de céréales; et une
tablette de l'archive sargonique d'Umma mu-iti.
F
- G. FARBER, “Von Lagaš nach Tübingen", in: Fs Röllig, p.
109-114: éd. en trs et trd d'un petit document de Lagaš contenant des
attributions de rations de bière, pain et huile à des travailleurs de
deux villes et à leurs supérieurs hiérarchiques pour la durée de leur
séjour dans la ville de Lagaš et leur voyage de retour.
- EADEM, “Nochmals ‘Von Lagaš nach Tübingen'", NABU
1997/57: l'a. publie la copie de la tablette d'Ur III éditée dans Fs
Röllig, AOAT 247, 1997, p. 109-114.
- EADEM, "Die Keilschrifttafeln der Staatlichen Sammlung
Ägyptischer Kunst, München", ZA 91, 2001, p. 207-224: éd. en
copie et trs de 17 tablettes d'Ur III. Le lot comporte des livraisons de
grains, bière, moutons, des décomptes de vêtement, bétail, une notice
récapitulative de divers prêts, un achat de maison et un bordereau de
transport de farine.
- G. et W. FARBER, “pisan-dub-um-mi-a-ka", in: Fs von Soden,
p. 73-84: éd. de 7 tablettes de Lagash et Drehem appartenant à la
collection Allotte de la Füye, plus un texte antérieur et une
inscription paléo-babylonienne de Sinkašid. Le lot d'Ur III comporte des
attributions de rations, des prêts et des comptes ou transferts
d'animaux.
- D. A. FOXVOG, "Ur III Economic Texts at Berkeley", ASJ
18, 1996, p. 47-92: copie et trs de 30 tablettes de Berkeley.
- D. FRAYNE, “On the Home of the SI.A a Archive", NABU
1997/76: les tablettes de cette archive de l'époque d'Ur III seraient
originaires des environs de Tell ‘Uqair (Irak).
G
- J. GARCĺA RECIO, “Tabilla neosumerica del Museo Arqueológico
Nacional", AuOr 11, 1993, p. 247-248: éd. d'une tablette datée
des années 8 et 9 de Šu-Sîn, attribuant des vêtements à I-kalla.
- S. GARFINKLE, "SI.A-a and His Family: the Archive of a 21st
Century (BC) Entrepreneur", ZA 93/2, 2003, p. 161-198: éd. de 14
tablettes inédites de Yale, essentiellement des contrat de prêt,
provenant de l'archive de SI.A-a et documentant le rôle du secteur privé
à l'époque d'Ur III. Ces sources soulignent la participation des
organisations locales et familiales à côté des institutions centrales,
dont il faudrait peut-être reconsidérer le poids, au moins économique,
dans l'architecture générale de l'empire.
- T. GOMI, “ A Note on Some Kinds of Foder for Cattle in the Ur
III Period", AOF 24/1, 1997, p. 35-38: sur les conversions
son/orge dans l'alimentation du bétail et les valeurs nutritionnelles
respectives des deux types de céréales.
- IDEM, "On Various Expressions for ‘Difference' in Neo
Sumerian Texts", in: Fs Hirsch, WZKM 86, 1996, p. 143-150: contre
l'idée de Powell et Steinkeller, pour qui le terme sag, litt. “tête",
indiquerait une différence de taille entre le container standard (60
sila”) et le container mesurant l'orge, l'a. considère que le terme
désigne le “haut" du container, resté vide une fois les denrées versées
et tassées, et mesuré par l'administration.
- T. GOMI et F. YILDIZ, Die Umma-Texte aus den archäologischen
Museen zu Istanbul Bd IV, Bethesda, 1997, 338 p.: suite du projet de
publication, sous forme de trs et d'index, des archives néo-sumériennes
d'Umma conservées au Musée d'Istanbul.
- P. GRECO, "Two Umma “Messenger Texts" belonging to the
University of Messina", ZA 89/2, 1999, p. 161-164: trs et
commentaire de 2 nouveaux textes de messagers d'Umma présentant quelques
particularités notables.
- J. -P. GREGOIRE, Contribution à l'histoire sociale,
économique, politique et culturelle du Proche-Orient ancien, Archives
administratives et inscriptions cunéiformes de l'Ashmolean Museum et de
la Bodleain Collection d'Oxford, Paris, 2 vol., 2000-2001: copie et
catalogue des documents administratifs d'Ur III conservés à Oxford, à
quoi s'ajoutent des inscriptions sur pierre de Kis (kudurru archaïques,
inscriptions historiques ou votives jusqu'au Ier millénaire) et des
inscriptions votives et commémoratives publiées dans MVN 10.
- B. GRONEBERG, “Eine Ur III Bulle aus Drehem", NABU
1992/115: éd. d'une bulle scellée provenant de Puzriš-Dagan et datée d'Amar-Sîn,
contenant une dépense de bétail pour le compte du palais.
H
-
W. W. HALLO, "Carcasses for the capital", in: Fs Veenhof,
p. 161-172: éd. d'une tablette d'Ur III enregistrant l'envoi d'Umma à Ur
de 10 carcasses de mouton et de diverses pièces de viande d'un bœuf.
L'a. trouve 2 autres textes mentionnant des parties de corps d'animaux,
telles qu'on les trouve dans HAR-ra = hubullu XV, et propose de voir
dans les textes administratifs de ce genre une source pour les listes
lexicales.
- K. HECKER et G. KRYSZAT, “Ein Ur-III-Text vom Kültepe?",
NABU 1994/36: le texte I 713, une étiquette de panier à 5 côtés,
porte une inscription datant d'Amar-Sîn ou de Šu-Sîn. La place de ce
document dans un inventaire de la collection de Prague rassemblant des
textes de Kültepe, postérieurs de 150 ans, est sans doute une erreur de
classement et jette un doute sur son authenticité.
- W. HEIMPEL, “Meaning 5 of ba-al", NABU 1994/82: le sens
d'origine de ba-al, “déterrer" a évolué en “retrouver", comme le montre
un texte du BM édité par Gomi et Sato: le bétail perdu puis retrouvé ne
doit pas être compensé. De même, dans ITT 2/1, 944, le propriétaire des
ânes perdus a implicitement remboursé la somme perçue pour les animaux
égarés puis retrouvés (cf. B. Lafont, NABU 1992/57).
- IDEM, “ŠA = inx", NABU 1997/112:
on retrouve la valeur inx dans un texte d'Ur III publié par
J. P. Grégoire, AAICAB I, 1996, Ashm. 1911 240 I 1 4 (lire insabtum au
lieu de ŠA-Za-aB-tum).
- IDEM, “Chariot Teams, ‘a Mule donkey', and a Twist
of Tongue", NABU 1997/61: le texte de Mari ARM 24 4+5 permet de
modifier la composition d'un attelage (4 mulets et non 8) dans la
tablette d'Ur III MVN 5 285 (cf. RA 88, 1994, p. 5 31). On y trouve le
terme pa-ar-a-ga-al (par'agal), qu'il faut comprendre comme “âne mulet".
Enfin l'expression a-šà hi-iZ-ri-im, à comprendre hi-ir-si-im?, doit
être parallèle à a-šà ku5-rá (ASJ 13, 1991, p. 229, no 73).
- M. HILGERT, Drehem Administrative Documents from the Reign
of Šulgi, Cuneiform Texts from the Ur III Period in the Oriental
Insitute 1, OIP 115, 1998, xxxii + 532 p. et 44 pl.: éd. complète de 499
documents de Drehem, regroupés par “bureaux" dirigés par un
fonctionnaire. Il s'agit de reçus de bétail ou de denrées conservés par
l'administration comme trace de leur expédition.
- W. HOROWITZ et P. J. WATSON, “Further Notes on Birminham
Cuneiform Tablets Volume 1", ASJ 13, 1991, p. 409-417: notes de
travail sur BCT 1. Les aa. apportent des collations et livrent la
transcription d'une tablette économique de Drehem mentionnant pour la
première fois, dans la formule de datation, l'ascension d'un roi (Šulgi)
au ciel.
- C. HUBER, "guru7-a im ùr-ra revisited",
in: Gs Cagni,
vol. 1, p. 463-498: l'expression im ùr-ra appartient au vocabulaire
technique de la construction et désigne l'acte d'appliquer de sceller à
l'argile une fosse de stockage (guru7) et s'applique par
extension à toute forme de stockage.
– IDEM, "La correspondance Royale d'Ur, un corpus
apocryphe", ZA 91, 2001, p. 169-206: l'authenticité de la
correspondance royale d'Ur est contestable. Les particularités
grammaticales, les variations et les interpolations de noms propre
théophores, pointent vers une rédaction à l'époque paléo-babylonienne,
répondant à des motivations didactiques et non pas historiques.
- J. HUEHNERGARD et T. M. SHARLACH, "a šà
bala-a Tablet", JCS 52, 2000, p. 123-125: éd. d'une tablette d'Umma
concernant une livraison de roseaux "dans le bala". Ce type de tablette
se caractérise par la spécialisation constante des activités du
récipiendaire.
J
- M. JURSA, “Eine Ur III-Tafel in Wiener Privatbesitz", AfO
42-43, 1995/1996, p. 154: copie et transcr. d'une tablette d'Umma datée
de Šu-Sîn et ayant appartenu à la collection Erlenmeyer.
- M. JURSA et M. WESZELI, “Näpfe: ein Ur III-Text aus einer
Wiener Privatsammlung", AfO 44-45, 1997-1998, p. 129-130: éd.
complète d'une liste de rations pour des "gendarmes" (àga-ús), provenant
sans doute d'Umma et remontant aux années 8-9 du règne d'Amar-Sin.
K
- J. KLEIN, “Šulgi and Išmedagan: Originality and Dependence in
Sumerian Royal Hymnology", in: Fs Artzi, p. 65-136: étude
comparée de l'hymnologie royale sumérienne.
- IDEM, “One More šu-ba-ti Tablet from Umma", NABU
1995/92: éd. complète d'une petite tablette d'Ur III contenant un reçu
de céréales daté de Šulgi.
- IDEM, "The Coronation and Consecration of Sulgi in the Ekur
(Sulgi G)", in: Fs Tadmor, p. 292-313: éd. complète d'un hymne
rapportant la naissance du roi dans l'Ekur et sa reconnaissance en tant
que prince héritier.
- N. KOSLOVA, Ur III-Texte der St. Petersburger Eremitage,
SANTAG 6, 2000, 415 p.: éd. de 385 tablettes d'Umma conservées au Musée
de l'Ermitage. Le lot comporte deux contrats privés (travailleurs et
bétail), le reste étant constitué de documents administratifs concernant
l'agriculture, la pêche, le commerce, l'artisanat, le culte, les
denrées, le textile ou encore les productions animalières. Index
complets.
- EADEM, "Korrekturen zu SANTAG 6", NABU 2002/69.
- F. R. KRAUS, “Einige kleine Urkunden aus der Zeit der III.
Dynastie von Ur", RA 84, 1990, p. 151-156: éd. complète de 6
tablettes d'une collection privée, de provenances diverses (Drehem, Umma)
ou inconnue. Ces textes, dont certains sont scellés, documentent des
livraisons d'animaux et de bière, ainsi qu'un compte de travailleurs.
- Y. KUGA, “A Šulgi-simtum Tablet in the Atarashi Collection",
ASJ 17, 1995, p. 309-318: éd. d'une tablette scellée de provenance
inconnue, mentionnant la reine Šulgi-simtum, laquelle contrôlait une
industrie textile d'Ur supervisée par un ugula nommé I-dì-flr-ra.
L
- B. LAFONT, “Nouvelles lettres du temps des rois d'Ur", RA
84, 1990, p. 165-169: éd. complète de 4 nouvelles lettres d'Ur III et
point bibliographique sur la documentation épistolaire de cette période.
- IDEM, “Quelques remarques sur Nippur à l'époque d'Ur III",
RAI 35, p. 113-118: 1°/ la variété des calendriers utilisés dans les
sources néo-sumériennes incite à reconsidérer la provenance de certaines
tablettes, déterminée jusqu'ici d'après les seuls noms de mois. 2°/
Parmi les textes de la maison I du “scribal quarter" de Nippur, deux
documents (un compte de dépenses pour une cérémonie de lamentations et
un inventaire complet d'un patrimoine) semblent se référer à la mort du
propriétaire.
- IDEM, "La tablette ITT II 944", NABU 1992/57: éd.
d'un document mentionnant la perte de 5 ânes imputable à leur gardien.
La proposition de restitution est refusée, et remplacée par une
compensation. L'exclusion du cumul des deux sanctions doit être étendue
à d'autres sources néosumériennes sur le vol (NSG 126, 132 et YOS 4, 162
et 190).
- IDEM, “L'extraction du minerai de cuivre en Iran à la fin du
IIIe millénaire", in: Fs Limet, p. 87-93: éd. d'un texte de Tello
mentionnant pour la première fois le métier de mineur. La tablette
documente l'exploitation d'une mine de cuivre en Iran, à Kimaš.
- B. LAFONT et F. YILDIZ, Tablettes cunéiformes de Tello au
Musée d'Istanbul datant de l'époque de la IIIe Dynastie d'Ur, II,
Istanbul, 1996, 397 p.: suite du projet de publication, sous forme de
trs commentées et d'index, des archives néo-sumériennes de Girsu
trouvées à la fin du XIXe siècle et conservées au Musée d'Istanbul.
- H. LIMET, “Deux documents de la 3e dynastie d'Ur", Akkadica
78, 1992, p. 11-17: éd. complète de deux tablettes néo-sumériennes. La
première est une liste d'animaux conduits à Puzriš-Dagan, et mentionnant
parmi les donateurs un groupe d'Amorrites (martu). La seconde est un
compte de “sortie" (ba.zi) de moutons destinés à nourrir la mère de
Kubatum et sa suite pendant un voyage vers Uruk. Excursus sur le šarrabdu,
haut fonctionnaire agronome, rattaché au temple.
- B. LION, "Une tablette de l'époque d'Ur III", NABU
1992/60: éd. complète d'un fragment de tablette économique d'Umma
mentionnant la réception de deux sommes d'argent perçues comme arriérés
pour de la laine.
M
-
T. MAEDA, “Šà-bal-a in Umma Tablets: Bal-duty of the Ensí of Umma",
ASJ 17, 1995, p. 145-174: dans les tablettes d'Umma de livraison
de divers items (bois, laine, bière, farine...) aux grandes villes de
l'empire, l'expression šà-bal-a signifie “dans la période (d'un mois)
correspondant au tour-bala du gouverneur d'Umma".
- K. MAEKAWA, “The Agricultural Texts of Ur III Lagash of the
British Museum (VII)", ASJ 13, 1991, p. 195-235: éd. de 8 textes
néo-sumériens évoquant le monde du travail: creusement de digues et de
canaux d'irrigation, calcul de la force de travail nécessaire pour un
travailleur extérieur, emploi d'un onagre persan ANŠE.GARxAN, quantités
de semences et de fourrage pour un champ du domaine, et enfin liste de
parcelles-ŠUKU concédées à ceux qui travaillent pour plusieurs
administrations publiques.
- IDEM, "The Agricultural Texts of Ur III Lagash of the
British Museum (VIII)", ASJ 14, 1992, p. 173-243: éd. complète de
16 tablettes faisant suite aux publications antérieures du même a. sur
le corpus des textes néosumériens de Lagas relatifs à l'agriculture.
- IDEM, “The Agricultural Texts of Ur III Lagash of the British
Museum (X)", ASJ 17, 1995, p. 175-231: éd. de vingt tablettes
concernant l'agriculture. Le lot comporte neuf textes calculant le
volume de céréales à délivrer pour ensemencer les champs du domaine et
nourrir les animaux de trait; deux textes mentionnant le rendement
obtenu par les cultivateurs sur des champs du domaine; quatre textes
concernent les travaux de moisson et de battage du grain; deux cadastres
énumèrent des parcelles de terres; un texte évalue le rendement de
travailleurs dans la réparation ou la construction de canaux.
- IDEM, "Ur III Girsu Records of Labor Forces in the British
Museum (1)", ASJ 20, 1998, p. 63-110: éd. complète de huit
tablettes conservées à Londres, consignant des listes de divers
personnels institutionnels et d'attributions de rations.
L'administration tenait à jour la liste des nouveaux arrivants et de
leur rémunération. L'a. développe notamment la nature et l'organisation
du travail des ouvriers-erin2, alternant dans leur
rémunération un mois de service au titre de la corvée (erin2
bal-gub-ba) et un mois de travail rémunérée par des gages (erin2
bal-tuš-a).
- P. MANDER, “Addenda to ‘An Archive of Kennelmen and Other
Workers in Ur III Lagash'", NABU 1997/8: l'a. ajoute à son étude
de AIUO 54/3, suppl. 80, Naples, 1994, 6 textes (ASJ 10, 1988, p. 254,
no 19; M. Sigrist, SAT I 449; BM 18524, 18529, 19940 et 102115, trs.
dans CBT II, 1996). Il publiera ultérieurement 54 autres textes inédits,
cités dans CBT II, qui appartiennent à la même archive.
- G. MARCHESI, “Two Delivery Records from Umma and Related
Subjects", Or NS 68/1, 1999, p. 104-113 et pl. 24-25: édition (trs.,
trd. et photo) de deux tablettes appartenant à une collection privée
italienne. La première est une tablette sargonique d'Umma (appartenant
au groupe A des tablettes du type “mu-iti") de livraison de troncs; la
seconde est une tablette d'Ur III provenant d'Umma et rapportant la
livraison de roseaux et de bois.
- L. MARTI et H. RECULEAU, "Cinq textes néo-sumériens d'Umma",
NABU 2002/26: éd. complète de 5 tablettes adminstratives d'Umma
datées de ŠS 6, 8 et 9 (comptes d'étoffes,
d'huile et graisse, et de salicorne; excédent de comptes d'orges) dont
les aa. ne disent pas où elles sont conservées.
- M. MOLINA MARTOS, “Tabillas neosumericas de la Universidad de
Santiago de Compostela (La Coruña), AuOr 10, 1992, p. 87-94: éd.
complète de cinq tablettes néo-sumériennes de Drehem et Lagaš.
- IDEM, “Inscripciones reales commemorativas neosumerias",
AuOr 15, 1997, p. 63-67: trs et trd de 8 inscriptions royales de
la IIe Dynastie de Lagaš et de la IIIe dynastie d'Ur.
- IDEM, "Neo-Sumerian Letter-Orders in the British Museum.
I", in: Fs Del Olmo Lete, p. 215-228: catalogue et copie des 40
billets à ordre inédits d'Ur III répertoriés dans CBT 2.
N
- H. NEUMANN, "Ein Brief an König Sulgi in einer späten Abschrift",
AOF 19/1, 1992, p. 29-39: éd. complète d'un fragment de lettre
adressée à Sulgi, et recopiée au Ier millénaire, dans laquelle un
fonctionnaire propose au roi diverses réformes économiques touchant à
l'entretien des travailleurs et à la production agricole (rendements des
terres et élevage). La similitude de ces mesures avec celles du prologue
du code dit d'Ur-Nammu confirme la thèse d'une rédaction de ce code par
Sulgi, et explique la copie si tardive du document.
- IDEM, “Die Ur III-Texte aus der Sammlung des
Altorientalischen Seminars der Karluniversität Prag", ArOr 62/3,
1994, p. 227-249: éd. complète de 15 textes administratifs d'Umma.
- IDEM, "Zum privaten Werkvertrag im Rahmen der neusumerischen
handwerklichen Production", AOF 23, 1996, p. 254-264: bien que
nous ne possédions pas encore de tablette de contrat de travail entre
des personnes privées, nous savons que ces documents existaient, comme
le montre un procès relatif à un contrat non exécuté (ITT II 3538). Les
contrats de travail écrits ne concernaient sans doute que la fabrication
d'objets de luxe, car les commanditaires mettaient les matériaux à la
disposition de l'artisan. NRVN I 245 concerne un emprunt de matière
première, sans doute effectué dans un tel contexte.
O
- D. OWEN, "Exit Gura´a from Ebla!", NABU
1992/3: les deux tablettes de Drehem citées pour leur mention d'un Gura´a d'Ebla doivent être corrigées en Gura´a
d'Uršu.
- IDEM, “An Ur III ‘Marriage Document'", NABU 1992/121:
éd. d'une tablette enregistrant la réception de textiles pour le palais.
- IDEM, “Tablet Fragment from Taxila (Pakistan)", ASJ
15, 1993, p. 289-291: copies et catalogue de quatre fragments de
tablettes économiques d'une collection pakistanaise.
- IDEM, “Some new evidence on Yahmadu=Ahlamû", in: Fs Hallo,
p. 181-184: l'éd. complète d'une tablette administrative néo-sumérienne
est l'occasion de confirmer l'équation martu=Yahmadu=Ahlamû.
- IDEM, “More Neo-sumerian Texts from American Collections",
JCS 46, 1994, p. 17-27: éd. de quatorze tablettes administratives de
Drehem, Umma et Lagaš. Le lot contient des diverses pièces comptables,
des listes de travailleurs, un texte de messagers et un reçu de sommes
versées par plusieurs individus “en retard" pour l'exploitation d'un
champ.
- IDEM, “Amorites and the Location of BÀDki", in:
Fs Lipinski, p. 213-219: éd. complète d'une tablette de Drehem
mentionnant de nouveaux NP amorrites et la ville de BÀD, une ville
fortifiée syrienne.
- IDEM, “Neo-Sumerian Texts in the University of Utah Museum of
Natural History, Salt Lake City", ASJ 19, 1997, p. 147-228:
catalogue, copie, trs et index de 76 tablettes néo-sumériennes.
– IDEM, “Ur III Geographical and Prosopographical Notes", in:
Fs Astour, p. 367-398: éd. complète de 4 tablettes de la
Collection Nesbit contenant des toponymes et des noms de personne rares,
que l'a. commente. Il ajoute en appendice la trs des textes
néo-sumériens qu'il cite et les références textuelles concernant
Ris-ilum.
- IDEM, "The Royal Gift Seal of Silluš-Dagan, Governor of
Simurrum", in: Gs Cagni, vol. 2, p. 815-846: éd. du plus ancien exemplaire
connu de sceau-inaba d'Ur III, offert par Sulgi au gouverneur de
Simurrum, Silluš-Dagan. Récapitulatif des archives de
personnages liés à Simurrum, présenté par ordre chronologique.
- D. OWEN et E. WASILEWSKA, "Cuneiform Texts in the Arizona State
Museum, Tucson", JCS 52, 2000, p. 1-53: copie, trs et index des
106 tablettes du Musée de Tucson, dont 99 appartiennent à la période
d'Ur III. Il s'agit de reçus pour des livraisons d'animaux (Puzriš-Dagan)
et de comptes de personnes, salaires ou objets et denrées (Umma); 2
textes proviennent de Lagaš et un de Nippur.
Le lot comporte en outre 1 cône de Lipit-Ištar,
2 cônes et une tablette d'Uruk datés de Sîn-Kašid,
et 3 tablettes néo-babyloniennes.
P
- F. POMPONIO, "Abba-kalla di Puzris-Dagan", VO 8/2, 1992,
p. 13-21: à partir de l'étude du sceau d'Abba-kalla, l'a. montre que la
formule dumu + NP dans les textes administratifs ne signifie pas "fils
de" mais "subordonné de". Abba-kalla travaillait hors de Puzris-Dagan,
mais au service de l'administration de cette ville, supervisant
l'enregistrement des apports de bétail et conservant une copie
d'archivage des tablettes originales accompagnant ces livraisons.
- IDEM, “Lukalla of Umma", ZA 82/2, 1992, p. 169-179:
étude d'un lot de tablettes d'Umma scellées par le scribe (dub-sar)
Lukalla et s'étalant d'Amar-Sîn 5 à Šu-Sîn 9. Il s'agit des résumés
mensuels des attributions quotidiennes de rations alimentaires pour les
messagers (kaš) travaillant à Umma et à AN-ZA-GÀR.
S
- W. SALLABERGER, "Keilschrifttexte einer Privatsammlung", AfO
40-41, 1993-1994, p. 52-63: éd. complète de 8 tablettes d'Ur III d'une
collection privée. Il s'agit de billets administratifs (reçus d'animaux
ou d'étoffes), d'une délimitation de champ et d'un texte de messager.
L'a. édite dans le même article un cylindre de Nabuchodonosor II sur la
construction de l'Emah, temple de Ninmah à Babylone.
- D. SCHWEMER, "Drei Ur-III-Täfelchen", AOF 29, 2002, p.
12-18: éd. complète d'une tablette d'Umma et deux de Drehem, concernant
la livraison d'animaux au temple et de laine à l'administration.
- A. SHAFFER et N. WASSERMAN, "Iddi(n)-Sîn, King of Simurrum: A
New Rock-Relief Inscription and a Reverential Seal", ZA 93/1,
2003, p. 1-52: éd. complète d'un bas-relief provenant de Bîtwâta
(Zagros), et contenant une inscription du roi Iddin-Sîn de Simurrum,
qu'il faut dater, d'après des critères philologiques, de la fin d'Ur III
ou du tout début de l'époque paléo-babylonienne. Le recul de la présence
sumérienne sous Ibbi-Sîn a laissé la place à des dynasties locales qui
ont étendu leur territoire de puissance et affirmé leur indépendance.
C'est dans ce contexte historique et politique troublé qu'ont été
rédigées les diverses inscriptions de ce roi.
- M. SIGRIST, Tablettes du Princeton Theological Seminary.
Epoque d'Ur III, Occasional Publications of the Samuel Noah Kramer
Fund 10, Philadelphie, 1990, vii + 93 p., 148 pl., index, catalogue: éd.
de 574 textes provenant de Drehem et d'Ur. Il s'agit de reçus divers de
denrées, d'animaux, de cuirs etc..., de tablettes concernant le travail
de femmes ou de guruš. On notera aussi quelques textes sur les fugitifs,
et un prêt à intérêt fait par un prêtre gudu.
- IDEM, Documents from Tablet Collections in Rochester
New York, Bethesda, 1991, 124 p., 30 pl.: copie et translittération
de 254 tablettes de Drehem, Umma et Lagas, de contenus très divers:
lettres, inscriptions, ventes, reçus, tablettes de messagers, transferts
d'animaux. L'a. édite de plus quelques documents paléo- et
néobabyloniens.
- IDEM, Drehem, Bethesda, 1992, xii + 431 p., index,
bibliogr.: après une brève introduction historique générale, l'a.
présente les quelque 10.000 tablettes économiques et administratives de
Puzriš-Dagan. La ville était moins le gigantesque parc à bestiaux décrit
par F. Thureau-Dangin qu'un important centre comptable où transitaient
une partie seulement des bovins et des ovins destinés au culte, aux
messagers étrangers et à la couronne. L'a. étudie notamment les méthodes
et la terminologie comptables, les dotations régulières versées par les
grands du royaume à une fondation pieuse d'Uruk, les activités des
divers fonctionnaires de cette administration fiscale, et le système du
bala, désignant un impôt en bétail dû à tour de rôle par les
contribuables pour faciliter la gestion et le stockage des quantités
d'animaux ainsi perçues.
- IDEM, “Deux signes, sous-multiples de gur", in: Fs Limet,
p. 111-116: identification de deux signes notant 1/2 gur et 1/4 gur,
figurant dans quatre tablettes éditées par l'a. Ces deux signes ont dû
être supprimés lors de la réforme de Šulgi à cause des risques d'erreur
qu'ils comportaient dans le nouveau système.
- M. SIGRIST et T. GOMI, The Comprehensive catalogue of
Published Ur III Tablets, Bethesda, 1991, 381 p.: catalogue
comportant plus de 30.000 entrées, rassemblant tous les textes
néosumériens publiés de manière éparse, classés par lieu de rédaction ou
de provenance. Appendice: noms d'années et glossaire.
- D. SNELL et C. LAGER, Economic Texts from Sumer, YOS
XVIII, 1991,x + 70 p., 85 pl.: éd. de 125 textes économiques d'Umma,
Puzriš-Dagan et Lagaš, copiés par Lager, collationnés et indexés (ND, NG,
NP, vocabulaire, catalogue) par Snell.
- M. -J. STEVE, "La tablette sumérienne de Šûštar (T. MK 203)",
Akkadica 121, 2001, 5-21: éd. d'une tablette de fondation
sumérienne (Gudéa) trouvée à Tépé Surkhehgân (peut-être l'ancienne
Adamdun).
T
- S. TINNEY, "Ur-Namma the Canal-Digger: Context, Continuity and
Change in Sumerian Literature", JCS 51, 1999, p. 31-54. Reprise
et étude du texte littéraire sumérien autrement connu sous le nom de
“Couronnement d'Ur-Nammu" (Ur-Namma D), textes venant de plusieurs
sources, elles-mêmes issues d'au moins 3 traditions différentes (“Yale",
Ur, Nippur). L'article traite de la difficulté qu'il y a à établir une
version synoptique.
V
- R. A. VEENKER, “Tablets from the Collection of the Erie
Historical Museum", JCS 46, 1994, p. 123-126: éd. de huit
tablettes administratives de Drehem et Umma concernant des transferts de
bétail.
- N. VELDHUIS, "Cuneiform Tablets at the Groningen Institute for
Semitics", ZA 93/1, 2003, p. 53-69: éd. et catalogue de 24 textes
de l'université de Groningen, pour la plupart des textes administratifs
sumériens provenant de Drehem, Umma et Girsu.
- E. VON DASSOW, "An Ur III Document and Old Babylonian Cone at
Colorado State University", JCS 52, 2000, p. 127-128: éd. d'une
tablette de Drehem (Š 41) émanant de l'archive
de la reine Šulgi-simtum, enregistrant la
dépense de trois animaux respectivement pour le palais, la fête-elûnum
et les offrandes régulières à la déesse Allatum. La consignation des
dépenses profanes et cultuelles sur une même tablette est typique de
cette archive.
W
- H. WAETZOLDT, “‘Rohr' und dessen Verwendungsweisen anhand der
neusumerischen Texte aus Umma", BSA VI, 1992, p. 125-146: étude
terminologique des composés de gi, qui désigne le roseau, et d'autres
noms de plantes.
- H. WAETZOLDT et M. SIGRIST, “Haftung mit Privatvermögen bei
nicht-Erfüllung von Dienstverpflichtungen", in: Fs Hallo, p.
271-280: éd. complète d'une tablette néo-sumérienne du British Museum
énumérant les biens contenus dans le patrimoine de dix individus:
céréales, maison, biens meubles, esclaves, épouse et parfois fille. Ces
listes récapitulent les biens privés engagés par les dix débiteurs
fonctionnaires auprès de leur créancier, l'Etat, en raison du déficit de
production dont ils sont responsables.
- P. J. WATSON, Neo-Sumerian Texts from Umma and other Sites,
Catalogue of Cuneiform Tablets in Birmingham City Museum vol. 2,
1993, viii + 263 p.: éd. en copie (par W. Horowitz) de 300 tablettes et
12 fragments, pour la plupart provenant d'Umma. Glossaire, index
complets, copies des empreintes de sceaux.
- L. E. WILBANKS et R. D. BIGGS, “Another Šulgi simtum Text",
NABU 1997/99: trs. et trd. d'une tablette administrative d'Ur III
conservée à Houston (University of Houston Library).
- C. WILCKE, "Der Kodex Urnamma (CU): Versuch einer
Rekonstruktion", in: Gs Jacobsen, p. 291-333: éd. composite des manuscrits
actuellement disponibles du Code d'Ur-Namma. L'a. souligne les
ressemblances et les différences de l'œuvre avec les deux codes
postérieurs (Lipit-Ištar et Hammurabi). La formule u’-ba, correspondant
à l'akk. inûmî-šu du CH, s'analyse comme le début d'une
phrase nominale ayant pour sujet l'ensemble des dispositions
législatives: «ce jour-là (a été décidé): “Si un homme…". Les
traductions proposées par l'a. et l'ordre interne des lois diffèrent
parfois sensiblement de l'édition de M. Roth, notamment parce que l'a.
insère dans le Code la tablette du British Museum publiée par
Michalowski et Walker.
- E. J. WILSON, The Cylinders of Gudea. Transliteration,
Translation and Index, AOAT 244, 1996, ix + 276 p.: trscr. et trd.
annotée des deux cylindres A et B de Gudéa; bibliogr. et index des mots
sumériens.
- Y. WU, “The ewes without lambs and lambs cooked in É-UZ-GA, the
private house of Kings in the Drehem Archives", JAC 11, 1997,
p.65-109: u8-sila4-na/nu-a est une jeune brebis
improductive envoyée à Drehem pour y être consommée. Elle n'est
toutefois pas offerte en repas au dieu mais envoyée à l'é-uz-ga, la
résidence des rois d'Ur III. L'a. étudie en détail le mode de
fonctionnement de l'é-uz-ga.
Y
- F. YILDIZ et H. WAETZOLDT, Die Umma-Texte aus den
archäologischen Museen zu Istanbul Bd III, Bethesda, 1993, 291 p.:
suite de l'éd. des textes d'Umma conservés à Istanbul et entamée avec le
volume MVN 14.
 | Religion |
H
- W. HEIMPEL, “Examples of some rarely mentioned cult
practitioners in an Ur III text", NABU 1995/11: le titre
dumu.níg.la.la cité dans le rituel de l'Esagila (Lambert, JCS 43-45)
doit être lu dumu.sá.la.la, “membre du (culte) la.la". Le titre
d'échanson (zabar-dab5) du dieu est un précurseur de l'abadbûm
paléo-babylonien. Le mot AB-DI-ab-du doit être lu ès-sá-ab-du,
sémantiquement proche de l'êreb bîti.
- M. HILGERT, “erubbatum im Tempel des Dagân. Eine Ur
III-zeitliche Urkunde aus Drêhim", JCS 46, 1994, p. 29-39: éd.
complète d'une tablette d'offrande d'animaux à des fin cultuelles,
constituant un “supplément" prélevé sur un parc à bestiaux local afin de
pallier les insuffisances du parc géré par l'Etat. L'a. fait le point
sur le sens du rituel-erubbatum et doute de la localisation de temple de
Dagan et Išhara à Nippur.
S
- W. SALLABERGER, Der kultische Kalendar der Ur III-Zeit,
2 vol., Untersuchungen zur Assyriologie und Vorderasiatischen
Archäologie Bd 7/1 et 7/2, Berlin, 1993, xvi + 314 p., vii + 222 p.:
étude des cycles cultuels formant le calendrier religieux néo-sumérien,
à partir des sources de Girsu, Ur, Nippur, Puzriš-Dagan et Umma. L'a.
analyse les fêtes quotidiennes, mensuelles et annuelles par localité, et
détaille le déroulement des rites religieux. Le roi participe au culte
dans les grandes villes religieuses en tant que représentant de
l'empire; l'ensi agit de même au niveau de sa province. Le culte des
dieux familiaux des grandes familles princières est intégré au cycle des
fêtes religieuses officielles. L'a. s'intéresse au déroulement des
festivités: objet de la cérémonie (fête royale, rituel funéraire,
nouvelle lune, cycles des saisons...), sacrifice, procession.
- T. SHARLACH, "Foreign Influences on the Religion of the Ur III
Court", SCCNH 12, 2002, p. 91-114: sur les motivations des cultes de
divinités étrangères à Sumer, en particulier hourrites, s'inscrivant
dans le cadre d'un courant plus général de diffusion des traditions
religieuses hourrites à la fin du IIIe millénaire.
- H. STEIBLE, “Die Erhöhung der Baba. Zu einem Fall von
‘Umwidmung' unter Gudea von Lagaš dargestellt an den Texten der Statuen
E und G", in: Fs Römer, p. 379-395: l'étude du texte inscrit sur
les statues E et G de Gudea montre que la déesse Baba fut élevée au rang
d'épouse de Ningirsu, le dieu de Lagaš. L'a. étudie les implications
religieuses et politiques de cette promotion.
V
- N. VELDHUIS, “An Ur III Incantation against the Bite of a Snake,
a Scorpion, or a Dog (VS 10, 193)", ZA 83/2, 1993, p. 161-169: éd.
intégrale d'une incantation publiée par Zimmern, contre les morsures de
serpent, de scorpion et de chien. L'association de ces trois animaux,
fréquente dans les sources magiques orientales, est expliquée
anthropologiquement par leur nature “mixte": quoiqu'appartenant au monde
sauvage, ils sont souvent présents dans les zones habitées,
transgressant ainsi la frontière essentielle entre le désert, dangereux,
et la ville, sécurisante.
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